dimanche 29 janvier 2012

Damages - Saison 2

Fiche Technique :
Damages est un drama américain dont la deuxième saison compte 13 épisodes diffusés en 2009 sur Fox network. Chaque épisode dure 42’.


Synopsis :
La saison 2 est faite sur le même concept que la saison 1 : un départ sur un flashforward dans le présent puis le déroulement de l'intrigue principale dans le passé dont le récit est entrecoupé de flashs révélant la situation actuelle des personnages.


Ellen a accepté d'aider le FBI à enquêter sur les méthodes illégales et clandestines de Patty. Elle est chargée de lui faire accepter un dossier pour la piéger. Seulement Patty décide de se lancer dans la défense d'une vieille connaissance, Daniel Purcell qui travaille pour une puissante société dans le secteur de l’Energie.


Critique :
La notion du temps est encore plus brouillée cette saison, il y a le passé de la saison précédente qui continue de hanter les personnages en plus des flashforwards qui semblent moins linéairement synchronisés que la saison dernière. Tout cela concourt à encore plus de confusion. On se sent perdu assez souvent à regarder des scènes que l’on ne comprend pas.


Et si les scénaristes ont réussis à faire rebondir l’histoire en gardant Ellen et Patty, les ressorts utilisés sont extrêmement similaires à ceux de la première saison. Comme le rythme est très rapide et que les acteurs sont toujours aussi impériaux (ça fait plaisir de retrouver quelques uns des meilleurs acteurs de The Wire au coté de la fabuleuse Glenn Close), on s’y laisse encore prendre.


Mais au fil des rebondissements aussi inattendus qu’improbables, on se sent comme face à une balle magique : vous savez, ces petites boules en plastiques hyper rebondissantes qui partaient un peu n’importe où, au petit bonheur la chance sans aucune maitrise ni logique raison apparente. Pour le coup on est surpris de la direction prise mais on sait que dès qu’elle va toucher un mur, ça va gicler… La série approche du moment où la surprise passée on se lasse d’un phénomène qui pour rester imprévisible devient répétitif et fatiguant dans sa structure et dans son déroulement.


Spoiler :
Il y a pas mal de rebondissements que j’ai trouvé mauvais cette saison : Daniel Purcell qui n’est autre que le père naturel du fils de Patty, la mari de Patty qui achète des actions de UNR puis plus rien pendant de longs épisodes avant de rebondir sur un clash dans le couple de Patty, le retour de Frobisher en plaignant pour laver son honneur, etc


L’intrigue plus ou moins parallèle d’Ellen qui souhaite découvrir qui a tué son fiancé crée aussi une diversion qui disperse inutilement le scénario de l’intrigue principale. Car l’intrigue principale est plutôt bien ficelée. On part sur un problème écologique de UNR pour bifurquer sur une manipulation du marché de l’énergie avec un trader véreux et la complicité d’officiel qui en profite largement. La traque de Patty par le FBI en fil de fond est un élément indispensable à la clé du succès de la série : la relation entre Ellen et Patty. Là aussi c’est assez efficace.


Ellen qui tourne casaque et sauve Patty au dernier moment ? Au trentième rebondissement on a depuis longtemps arrêter de se demander si c’était crédible et que cela rentrait dans le caractère des personnages. L’intérêt de la série n’est pas là. Et comme son ressort principal est pourtant bien l’interaction des deux personnages principaux, on se demande ce qui va rester pour une troisième saison : à défaut d’un changement radical, soit l’intrigue principale sera aussi réussie, dans l’actualité et la dénonciation de la société moderne, et on regardera une fois encore avec un certain plaisir (quoique toujours décroissant), soit l’intrigue principale sera à coté de la plaque et la saison voire la série à oublier.

mardi 24 janvier 2012

Being Erica - Saison 4

Fiche Technique :
Being Erica est un drama canadien dont la quatrième saison compte 11 épisodes de 42’ minutes environ. Il a été diffusée pour la première fois sur CBC en 2011.

Synopsis :
Erica entame donc la dernière phase de sa thérapie. Sam doit accoucher bientôt et Julianne se montre une associée parfois compliquée au sein de 50/50 Press. A moins que cela ne soit l’emploi du temps infernal d’Erica qui complique les choses. Car entre son boulot, sa thérapie, sa vie de famille et sa vie de couple… sur ce dernier point, il semble que la lune de miel soit finie et que les premiers nuages s’amoncellent.
 
Critique :
La quatrième saison était bien la saison de trop. Je rabâche que la série aurait mérité se clore sur l’apothéose de la saison 3. Le début de cette quatrième saison est particulièrement décevant : un patient par épisode que l’on ne fait qu’effleurer comme si les problèmes existentiels étaient si simples à comprendre et qu’il suffisait d’une phrase pour les résoudre ! C’est caricatural et mièvreux à la fois. Heureusement que l’on retrouve quelques personnages de la série que l’on aime bien car cela serait sinon insupportable. Les 4 ou 5 premiers épisodes de la saison ressemblent ainsi à un remake américain foiré d’Amélie Poulain.
 
Ca se décante un peu par la suite avec quelques bonnes surprises et un recentrage sur les personnages principaux de la série. On traite même en passant l’histoire la crainte d’Erica d’être morte en 2050, crainte que l’on avait presque oubliée. La bêtise d’Erica à chaque nouveau cas qui lui est proposé laisse songeur sur ses capacités à endosser le costume auquel elle se destine.
 
On a une vraie fin à la série, mi-attendue, mi-surprenante (enfin plus attendue que surprenante malgré tout). Une fin un peu cul-cul la praline. Une fin regrettable.
 
Spoiler :
Au hit parade de la psycho de comptoir mon cœur balance entre Josh, insupportable à force d’aimer Erica au lieu de sa sœur, ou Barbara, empêchée de se réjouir de la grossesse de sa fille par le fils caché qu’elle a du abandonner. Les deux sujets sont mauvais à la base, le deuxième réussit en plus le tour de force d’arriver comme un cheveu sur la soupe puisque personne n’en a jamais rien su (mais Barbara va le dire à tout le monde). Seulement le traitement du premier est encore pire que celui du second (le saut dans les 60s est plutôt sympathique à défaut d’autre chose).
 
On voit moins les amis d’Erica mais les personnages clé de la série sont tous de retour pour cette dernière saison avec fortunes diverses : Ethan a la joie d’être le « patient » d’Erica et d’une de ses nouvelles théories fumeuses, Kai revient pour un baiser fugitif et révéler la mort d’Erica et Léo ouvre finalement la porte vers l’au-delà. Il n’y a rien là de bien fantastique, reste un parfum de nostalgie.
 
La fin prévisible d’une Erica docteur (j’avais même deviné que sa première patiente serait Sarah à la première image où l’on distingue que c’est une femme) pourrait se révéler catastrophique s’il n’y avait l’arrêt de Dr Tom pour boucler simultanément les deux destins des deux personnages principaux de la série. Alors bien sûr on peut regretter la façon dont Dr Tom est conduit à prendre sa décision, on peut regretter les adieux par trop larmoyants mais le concept m’a tout de même agréablement surpris.
 
Pour le reste c’est franchement nul, Brent qui joue les machos, l’épisode de Princesse avec Julianne, la rupture puis rabibochage d’Erica avec Adam et j’en passe tant cela s’accumule tout au long de la saison.

jeudi 19 janvier 2012

24 - Saison 8

Fiche Technique:
24 est un drama américain dont la huitième saison compte 24 épisodes diffusés en 2010 sur Fox. Chaque épisode dure 43’.

Synopsis:
Jack est grand-père et sa fille venue en visite à New-York le convint de venir vivre paisiblement auprès d’eux à LA. Mais une vieille connaissance l’alerte sur la menace pesant sur le président d’une République Islamiste, venu à l’ONU pour signer un accord de paix historique. Et comme le CTU local ne l’entend pas de cette oreille, Jack va devoir prendre les choses en main lui-même.

Critique:
Pour cette dernière saison de 24, on retrouve les clés qui ont fait le succès de la série. Une intrigue unique qui enchainent les rebondissements pendant 24 heures et mêlant de multiple personnages. Violence, mort et désolation semés tout du long. On retrouve aussi de vieilles connaissances : Chloé O’Brian, René Walker, madame le Président, Ethan, et mais chut c’est un rebondissement ! On retrouve des terroristes comme on les aime avec un complot aux ramifications insoupçonnées.

Sobre et efficace pendant 16 heures. Les 8 dernières heures marquent un vrai tournant annonçant la fin de la série avant que presque tout redevienne normal.

Il n’y a pas grand-chose à rajouter : après 8 saisons de 24 on en connait tellement bien les rouages que l’on devine souvent la suite immédiate (impossible bien entendu d’avoir la trame d’ensemble dès le début, c’est le format de la série qui veut cela). Le cocktail prend encore. Plutôt mieux que les deux saisons précédentes.

On reste bien sûr loin des deux premières saisons qui avaient révolutionné le monde télévisuel : 24 est devenu une vraie routine… qui reste capable de nous scotcher à l’écran et que l’on regrettera.

Spoiler:
Le début de la saison avec Kim de passage et Chloé dépassée par Dana est un peu poussif. Hastings en type sûr de lui campe bien son personnage et son évolution au fil de la saison, même si on a l’impression de déjà vu, est bien menée.

Le personnage de Jack est finalement le plus dérangeant : on ne peut pas croire à un Jack je m’en foutiste du genre « ce n’est pas mon problème, je m’en lave les mains ». Pas après les 7 saisons précédentes, pas après qu’il ait accepté de prendre des risques pour alerter CTU, pas après qu’il se soit lancé seul dans la bagarre suite au refus de Hastings. On ne peut pas non plus croire à un Jack qui sombre dans la vendetta perso. Les scènes de carnage dont il est responsable dans les 8 dernières heures de la série (après la mort de Rénée) sont aussi insoutenables qu’inutiles et pas crédibles.

Celui du président n’est pas loin derrière. Après tout ce qu’elle a fait, remplacer Ethan par Logan et marcher dès que Logan propose une bêtise ?

Pour autant l’intrigue de la saison est bien ficelée, on part d’un indique pour remonter la filière des terroristes islamiques eux-mêmes manipulés par les Russes avec la bonne dose de traitres et taupes en chemin qui m’en ont donné pour ma dose de surprise (Dana en traitre je ne m’y attendais pas, la mort de Hasan et le rôle de Dalia non plus).

Mais l’efficacité baisse inexorablement quand on atteint la huitième saison : c’est de plus en plus difficile de surprendre. J’avais par exemple compris assez vite que le frère du président était un traitre et dès que Hasan a écarté Farin en disant que c’était malin pour un traitre de coucher avec sa fille après avoir eu tort avec Jamal, je savais que Farin était bien un traitre avec un jeu à double détente. C’est le genre d’intuitions (voire de certitudes) que l’on a à la huitième saison quand un tel rebondissement nous laissait la bouche ouverte à la première voire la deuxième saison.

samedi 14 janvier 2012

True Blood - Saison 4

Fiche Technique:
True Blood est un drama américain dont la quatrième saison compte 12 épisodes diffusés en 2011 sur HBO. Chaque épisode dure 52’.

Synopsis:
Sookie a passé une heure au monde des fées, mais treize mois se sont écoulés dans le monde humain. Et beaucoup de choses ont changé : Bill est devenu le roi de Louisiane, Jason a vendu leur maison et est devenu policier, Tara a quitté la ville, Sam a rencontré d'autres métamorphes, Lafayette vit avec Jesus qui l’encourage à explorer ses talents extranaturels dont il semble relativement familier.

C’est ainsi que Lafayette et Jesus vont participer aux séances de Marnie, une sorcière locale qui vire vers la magie noire quand elle invoque l’esprit d'une sorcière tuée quatre siècles auparavant par l'Inquisition espagnole et dont le personnage acquiert ainsi des pouvoirs de nécromancienne, ce qui menace directement l’existence même des vampires.

Critique:
C’est la fuite en avant. Les histoires parallèles se multiplient toutes aussi invraisemblables et décalées les unes que les autres. Après les loup-garou, les panthère-garou, les métamorphes, les fées, on a droit aux sorcières et aux nécromanciennes.

Sookie continue de tomber de Charybde en Sylla et de papillonner autour de toutes les créatures dès lors qu'elles ne sont pas humaines : vampires ou loup-garou qui se la disputent. Bill en roi de Lousiane perd de son intérêt qu’un Eric amnésique ne compense que très partiellement. Les histoires de dépendance au V et de cul donnent aussi un sentiment de réchauffé.

Finalement seul Marnie et l’étrange relation qui la lie à Antonia suscite un intérêt, malsain. Heureusement c’est la trame centrale de la saison. Heureusement tout va encore une fois à mille à l’heure. Heureusement Pam apporte un peu de piquant au tout.

Mais cela suffit-il à sauver la saison ? Car True Blood sombre une nouvelle fois corps et âme dans le grand n’importe quoi. On a beau ne pas s’ennuyer, un peu par attachement aux personnages, beaucoup à cause du rythme infernal que nous impose les scénaristes, on peut s’interroger pour savoir si on aurait pas mieux fait de consacrer la grosse dizaine d’heure de ce visionnage à autre chose.

Spoiler:
Trop d’intrigue tue l’intrigue. Sam et sa Luna menacée par son loup-garou ? Franchement ! Et cerise sur le gâteau le loup-garou en question s’impose comme le chef de meute d’Alcide. Ben voyons.

Jason et sa panthère encore et toujours, pfff. Andy accro au V ? Ben allons-y tant qu’on y est. Et tant qu’on reste dans les substances illicites, Eric nourri au sang de Claudine.

Vous en voulez encore ? Allez je vous offre Jesus en démon et Tara en lesbienne.

On a l’impression que les scénaristes empilent les histoires sans queue ni tête sans logique et sans autre objectif que de tenter de nous scotcher au poste. Désolé, ça ne prend plus. Oublié depuis longtemps le coté second degré qui dénonce des réalités sociétales ; le second degré reste mais dans l’absurde seulement.

Et malgré les éléments délirants qui s’accumulent il n’y a rien d’autre de vraiment nouveau cette saison que la dualité entre Marnie et Antonia. Etre le témoin de la lutte entre les deux esprits, des virements et revirements, domination et soumission, le tout avec de beaux visuels (j’inclus là la lutte avec les vampires), voilà la vraie nouveauté et inventivité de cette saison. Bien peu.

mardi 10 janvier 2012

To watch or not to watch? That is the question

Avant de se lancer dans le visionnage d’une nouvelle saison, cruel dilemme : tenter une nouvelle série, rattraper son retard sur une série que l’on aime bien, oui mais laquelle ? Car faute de temps, impossible de tout voir. A l’heure du choix, les conseils et les avis sont précieux. Alors voilà ce que j’ai pu récolter à droite et à gauche pour m’aider.
Je reste preneur de tous les avis pour faire évoluer cette liste.


Déjà vus, pas encore commentés :
24, saison 7. On avait quitté Jack au fond du trou, comme la série. On le retrouve pour une saison 7 plus fidèle à lui même. Rien d'incontournable pour autant.
Battlestar Galactica, saisons 2 et 3. Un petit passage à vide sur la saison 3 après un démarrage canon sur la première. LA série SF. A voir absolument si on supporte le style.
Big Love, saisons 2 & 3. Juste génial.
Gossip Girls, saisons 1 & 2. Teen show aux critiques unanimement mauvaises. On se laisse prendre malgré tout.
How I met your mother, saisons 2 à 4 et 6. Tout en restant la comédie de référence, de moins en moins drôle au fil des saisons. Malgré un vrai mieux pour la saison 6 par rapport à la 5.
The big bang theory, saisons 2 et 4 . La saison deux fait figure de meilleure saison de la meilleure série comique. La quatre continue à faire sourire mais peine à se renouveler.

A voir et revoir, encore et toujours:
Ally Mc Beal. Elue meilleure série pour toujours et à jamais par bibi.
Friends. La série culte qui passe en boucle sur toutes les télés du monde. Me lasserai-je un jour ?


To watch no matter what:
Big Love, saison 4 & 5. Il est incroyable de constater que les saisons passent et que la qualité de la série ne faiblit pas. Bill et ses femmes continueront de prendre place dans mon salon aussi longtemps que leurs producteurs le décideront.
Breaking Bad, saison 2. J'attends la suite après une saison 1 grandiose.
Oz, saison 2 à 6. La saison 1 figure dans le haut du gratin. Dérangeant, réaliste et vraiment profond. McManus va-t-il arriver à quelque chose?
Six feet under, saison 1. Largement entamé, je vais bien trouver le temps de finir de visionner ce grand moment de télé un de ces jours.


Il va bien falloir trouver du temps pour voir ça:
Caprica, saison 1. Spin off du mythique Battlestar Galtica, des commentaires dans l’ensemble positifs. Voilà la seule série de SF qui me donne envie pour le moment.
Carnivàle, saisons 1 & 2. Le Monde des séries m’a donné envie. Série atypique, « sublime caravane de l’étrange », qu’il dit…
Deadwood, saison 1. Série élevée au rang de classique et servant souvent de référence aux commentateurs. Encore un trou dans ma culture.
Profit, saison 1. Dans les indispensables du Monde des Séries.
Skins, saison 1. Dépeindre la jeunesse anglaise telle qu’elle est. Tout un programme.


Bon alors, on se la regarde cette petite saison de...
Damages, saison 3. Pas encore blasé par la saison 2. Je vais repartir pour le troisième volet.
Game of Thrones, saison 1. Une série HBO adaptée d’un classique de la Fantasy et avec une critique positive du Monde des séries !
Homeland, saison 1. Le grand gagnant des Golden Globe 2011 et des critiques positives.
In treatment, saison 1. Pour que les américains adaptent une série israéliennes, c’est qu’il doit y avoir quelque chose.
Mad Men, saison 2. Tant d’éloges et récompenses. Mon ennui va-t-il passer ?
Misfits, saison 1. Une série à tendance fantastique et anglaise ? Je ne peux pas passer à coté !
Reggie Perrin, saison 1. 6 épisodes d’un remake d’une vieille série. Une comédie anglaise dont le premier épisode m’a fait franchement rire.
Rubicon, saison 1. Une des séries de 2010 qui s’est attiré le plus de critiques positives.
Tell me you love me, saison 1. Certains parlent de série pornographique, d’autres d’excellente étude sur le couple. Elle est où la vérité ?
The big bang theory, saison 5. La série pend un nouveau virage, certes moins drole qu'à ses débuts mais cela reste de bonne facture.
The Office (UK), saison 1. Encore une série anglaise avec de très bonnes critiques dans un milieu qui me parle (les anglais sur leur lieu de travail, tout un poème !)
The Shield, saison 1. Série policière que j’ai abandonnée après quelques épisodes. Pourtant les critiques unanimes m’incitent à lui redonner sa chance.
The Sopranos, saison 2. Il faut juste que je me motive à rentrer dedans.
The United States of Tara, saison 3. La saison 2 a piqué ma curiosité.
The West Wing, saison 1. On m’avait prêté un DVD, je ne sais plus trop quelle saison j’ai déjà vue. Ca donne envie d’en voir plus.
This is England 80’, saison 1. 4 épisodes sur l’Angleterre des Skins des 80s.
Treme, saison 1. Producteur de The Wire et critiques positives. New Orleans, me voilà.
Veronica Mars, saison 1. De l’avis de beaucoup le meilleur teen show ever. Après m’être laissé prendre par Beverley Hills et Gossip Girls, comment ne pas craquer ?


Un jour, quand j’aurais du temps :
Arrested Development, saison 1. Comédie décalée et drôle ?
Being Human, saison 1. Série britanique fantastique aux critiques presqu'aussi positives que Misfits, tellement réussie qu'elle a fait l'objet d'un remake US.
Buffy, saison 1. Pour combler ce grave trou dans ma culture sérielle.
Chuck, saison 1. J’ai longtemps hésité à inscrire cette série dans ma liste, mais elle revient tellement souvent, et si des commentateurs se disent déçus, c’est bien qu’ils ont aimé à un moment ?
Community, saison 1. Les critiques sont de plus en plus positives, au point de dépasser Modern Family. Mais comme ma liste de Comédie est déjà longue, il faut prioriser…
Estbound and down, saison 1. Un (anti-)héros atypique qui donne envie, des commentaires positifs. Il ne m’en faut pas plus !
Flashforward, saison 1. Les critiques sont franchement mauvaises mais ça reste une super production et les deux premiers épisodes m’ont presque donné envie de voir la suite.
Generation kill, saison 1. All time best selon le Monde des Séries pour cette mini série sur les boys en Iraq.
Gilmore girl, saison 1.  Une série qui a marque son temps, la série d’une mère élevant sa fille seule, illustrant les nouvelles relations parent enfant de la fin du XXeme siècle.
Glee, saison 3. Une question d'habitude ?
How I met your mother, saison 7. A suivre après le léger mieux de la saison 6.
Les beaux mecs, saison 1. Bonne critique un peu partout, commentaires positifs, ça donne envie.
Lights Out, saison 1. Une série sur la boxe avec un acteur de Oz qui est formidable et que des commentaires positifs.
Louie, saison 1. Le nom de cette série revient régulièrement sur les blogs des fans des séries, toujours en positif.
Mad about you, saisons 1 à 7. Vieux (bons) souvenirs télévisuels sur TF1. Une vague envie de se refaire toute la série en VO.
Modern Familly, saison 1. Comédie de l’année 2009, les épisodes vus dans l’avion m’ont convaincu d’aller plus loin.
The Good Wife, saison 1. Pas franchement convaincu par le premier épisode mais la série s’installe et les bonnes critiques se multiplient. Ca vaut une seconde chance.
The secret diary of a call girl, saison 1. Critique dans l'ensemble positive pour cette série anglaise.
Two and half man, saison 4. Série très irrégulière, je continuerai d’aller à la pêche aux bons moments.

vendredi 6 janvier 2012

Breaking Bad - Saison 1

Fiche Technique:
Breaking bad est un drama américain dont la première saison compte 7 épisodes diffusés en 2008 sur AMC. Chaque épisode dure environ 45’.

Synopsis:
Walter White est un professeur de chimie et père de famille de 50 ans. Sa femme Skyler, est enceinte, et son fils Walter Jr, handicapé moteur. On diagnostique à Walter un cancer des poumons inopérable et dont il ne peut pas payer le traitement. Il décide alors de s’associer avec un de ses anciens élèves, Jesse Pinkman pour fabriquer de la drogue et ainsi mettre sa famille à l’abri du besoin.

Il doit alors gérer une double vie, tenant sa femme, son fils et son beau-frère Hank, agent de la DEA (les « stups » américains) à l’écart. Seulement les choses se compliquent rapidement…

Critique:
C’est glauque me disait-on. C’est dur, confirme-je. Le désarroi virant au désespoir du personnage principal est magnifiquement rendu, l’engrenage qui se met en place et les conséquences qu’il a sur ce prof jusque là sans histoire, encore plus. Il devient un homme fort dans la tourmente, un homme qui, abandonnant ses principes pour sauver sa famille, se trouve des ressources insoupçonnées.

Le personnage de Jesse est tout aussi réussi en petit branleur qui peine à prendre ses responsabilités quand les choses se gâtent, avec bien entendu son coté attachant. Le duo fonctionne parfaitement et les personnages secondaires sont dans l’ensemble très réussis aussi à l’image du patron de Walter épatant de réalisme.

La série est un oxymore à elle seule, remplies de scènes gores et burlesques, elle présente une vraie retenue du fait du caractère de Walter aussi introverti que prudent. On pourrait grossièrement résumer cela à du sang qui coule mais des sentiments qui pour rester tus n’en éclatent pas moins à l’écran dans toutes leurs forces. Et de la violence à tous les niveaux, violence physique mais surtout violence psychologique, la plus difficilement supportable ; elle s’accumule durant toute la saison dans la tête de Walter qui ne peut jamais s’en libérer vraiment.

Alors on prend tout de plein fouet : l’injustice d’abord, la violence de la société moderne ensuite, avec son individualisme forcené, son amoralité, le malheur et le mensonge qui la ronge. Et la futilité de son existence et de ses idéaux devant l’évidence de la mort.

Pour tout ça et pour le reste, Breaking Bad s’impose comme l’une des grandes séries de son temps.

Spoiler:
Que l’on parle de 24, HIMYM ou Desperate Housewife, de quelles scènes se souvient-on un mois après le visionnage ?

Là je me souviens de Walter conduisant en slip et comme un zombi le camping car après avoir tué Émilio et Krazy-8. Je me souviens de Krazy-8 dans la cave, je me souviens aussi de la scène où la femme de Walt pleure de sentir son mari lacher prise et lui mentir et de tellement d’autres.

Par delà le fond, le jeu des acteurs, tous deux excellents, les images restent.

Il y a les hésitations du duo à la capture puis recapture de Krazy-8. C’est sans doute le summum de la série : il n’y a pas d’alternative aussi dur que ce soit à accepter, aussi monstrueux soit-il que de devoir passer à l’acte. Et la crise de conscience qui affecte tant Walt que Jesse et qui les révèle au plus profond d’eux mêmes et à eux-mêmes est magistralement mise en scène.

Mais Skyler et Huk ne sont pas en reste et nous offrent quelques scènes d’anthologie. Celle où toutes sa famille confronte Walt, la différence entre la violence de son fils et le désespoir de sa femme devant le sentiment de trahison qu’ils partagent.

lundi 2 janvier 2012

Damages - Saison 1

Fiche Technique:
Damage est un drama américain dont la première saison compte 13 épisodes de 42 minutes environ. Elle a été diffusée pour la première fois sur FX Network en 2007.

Synopsis :
La serie s’ouvre sur une scène ou Ellen Parsons, à moitié nue et complètement ensanglantée, erre, terrifiée, dans les rues de New-York, sous le regard éberlué des passants. Un flashforward d’un mois avant que la série ne débute vraiment.

Ellen Parsons est fiancée à un brillant médecin, David et récemment engagée au sein du prestigieux cabinet d'avocats new-yorkais Hewes & Associés, dirigé d'une main de fer par Patty Hewes. Patty a un coté insondable et redoutable et semble prête à tout pour faire gagner sa (bonne) cause. Le « cas » du moment ? Faire tomber Arthur Frobisher, un homme d'affaires, qu'elle accuse d'escroquerie au détriment de ses 5000 employés.

A chaque épisode, on avance de quelques instants dans le flashforward et de quelques jours dans l’intrigue qui se rapproche petit à petit du moment critique.

Critique :
Damages combine de vieilles recettes : Thriller aux personnages aussi intelligents que manipulateurs ; série judiciaire qui s’attarde dans les méandres de la justice américaine et de ses acteurs ; flashforward pour livrer des indices et nous tenir en haleine.

Tout est extrêmement bien foutu, l‘intrigue tient la route et les indices ne permettent pas de prévoir les nombreux rebondissements et surprises qui nous sont distillées au fil des épisodes. Le format est court tant sur les épisodes que sur la saison. On ne va pas souffler une seconde. Les scénaristes prennent pourtant le temps de construire des moments de pures tentions dans la lignée des plus grands Thrillers américains.

Le trio des personnages majeurs : Arthur, Ellen et bien sur Patty se révèlent plein de surprise. Tous supérieurement intelligents, tous diaboliquement complexes et dévoilés petit à petit par petites touches comme un effeuillage qui durerait indéfiniment. Les trois acteurs, respectivement Ted Danson, Rose Byrne et Glenn Close, tiennent leur rôle à la perfection.

Jusqu’au générique qui est réussi.

Tout va parfois trop vite, et pourtant du fait du flashforward pas assez. On passe des parties entières d’épisodes à se demander ce qui se passe. « Pourquoi » semble le seul mot qu’un téléspectateur ait à la bouche. Et pourtant à la fin on à l’impression d’avoir tout compris.

Je ne mettrais pas ma main au feu qu’un deuxième visionnage ne fasse pas apparaître quelques incohérences et/ou facilité/trucage de narration. Je finis les 13 épisodes en me disant que c’est un peu trop : trop de trahisons, trop de secrets, trop de rebondissements imprévisibles. Et pourtant sans rien trouver de révolutionnaire à la série, force m’est de constater qu’elle est drôlement bien fichue et fichtrement captivante.

Spoiler :
Le point d’orgue est la trahison de Patty. On sait depuis longtemps que David va mourir, mais le découplage entre la responsabilité de Frobisher d’un coté et de Patty dans la tentative de meurtre d’Ellen de l’autre est la vraie trouvaille de la saison.

On découvre enfin une faille chez Patty.

Pour le reste les rebondissements sont dans l’ensemble crédibles (à l’image des revirements et atermoiements d’un David).

Mais trop nombreux et trop imprédictibles ils s’enchaînent à en perdre le téléspectateur. Le faux licenciement de Tom illustre cette surcomplexité qui vire presque à l’absurde tant les scénaristes veulent nous perdre en route pour mieux nous captiver.