Fiche Technique:
Being Erica est un drama canadien. La troisième saison a été diffusée sur CBC en 2010 et compte 13 épisodes de 48’ environ.
Synopsis :
Erica entame la deuxième phase des 3 phases de son programme. De nouveau célibataire et en difficulté professionnelle, elle a néanmoins tiré les leçons de la première phase de sa thérapie et prend les décisions courageuses qui s’imposent. Entre rencontres, péripéties et voyages dans le temps, cette saison va couvrir l’intégralité de la deuxième phase (et même le début de la troisième) du travail d’Erica.
Critique :
C’est toujours léger, entraînant, à l’image de la chanson du générique. Et j’avais tort de m’inquiéter à la fin de la saison 2. On ne verse pas dans une caricature de fantastique, au contraire sur ce plan-là, rien de bien nouveau sous le soleil de cette saison. Et si la série continue à verser dans les bons sentiments (le dernier épisode sur Noël est à ce titre très décevant) et se permet encore quelques tours de passe-passe dans l’intrigue, les personnages sont désormais bien campés, complexes, humains et c’est un plaisir que de les voir évoluer. Si toute la série trouve sa raison d’être dans l’accompagnement de la reconstruction du personnage d’Erica, elle a su élargir son champ et son discours à d’autres personnages.
Cette saison est celle de la maturité : nous voila familiers des règles et du fonctionnement de ce monde qui utilise le voyage temporel comme moyen de thérapie. Nous voilà à notre aise avec des personnages que l’on a appris à connaitre et à comprendre. Tant et si bien que ce qui ressemblait dans les premières saisons à une accumulation de thèmes sans toujours de cohérence, affiche une meilleure unité et une progression maîtrisée…
Jusqu’à l’avant dernier épisode de la saison qui fait figure d’apothéose.
Spoiler :
Alors il y a Lénine et Sam (la docteur blonde qui tombe amoureuse de l’homme de ménage noir), il y a Brent qui sauve 50/50 press, on se demande aussi comment une Erica qui ne pouvait plus mettre un pied devant l’autre à l’idée d’être morte en 2016 zappe totalement le problème à l’épisode suivant... Mais débarrassé d’Ethan, le personnage de Adam est autrement plus intéressant et on a aussi droit à quelques pépites (entre autre le gay qui confond « Ice Venus » et « Ice Penis », Erica qui recommence sans cesse la même journée (inspiré mais différent du Jour de la Marmotte avec Bill Murray)) et bien sur cet avant dernier épisode. Comme Erica on ne sait plus, on se prend à douter. Et si tout ce fantastique n’était qu’un rêve de comateuse ? Cela aurait fait une fin parfaite à cette série. Erica sort du coma et décide de prendre sa vie en main.
D’un coté c’est décevant que cela ne se termine pas comme cela, d’un autre si la saison 4 continue la tendance et devient encore meilleure que la saison 3…
