Fiche Technique:
The Sopranos est un drama américain dont la première saison compte 13 épisodes de 50 minutes environ et qui a été diffusée pour la première fois sur HBO en 1999.
Synopsis :
La série débute sur Tony Soprano qui s’effondre sous le coup d’une crise de panic. Il décide alors d’entreprendre une thérapie avec le docteur Dr. Jennifer Melfi.
La saison va s’articuler autour de la vie et des états d’âme du mafieux dépressif Tony, de ses relations compliquées avec sa mère Liva, sa femme Carmela et avec un autre des capo de Cosa Nostra : son oncle Junior.
Critique :
Originalité, richesse des personnages, qualités des acteurs. Il n’y a pas à chercher bien loin les raisons de ce succès tant auprès des critiques que du public.
Un mafioso bon père de famille à défaut d’être bon mari. Avec sa vision des principes moraux, ses règles de conduite. Parfois sympathique, parfois antipathique.
On explore la subjectivité du bien et du mal et l’influence de sa naissance, de son éducation ou de son métier sur ces notions.
Et pourtant je ne parviens pas à hurler au géni avec les loups. Quand j’analyse cette série point par point, il n’y a rien à redire, le scénario, les acteurs, la réalisation, tout est impeccable. Seulement je ne suis pas pris. Un épisode se finit sans qu’une envie pressante voire impérieuse ne m’impose de regarder le suivant. Je sens que pas mal d’eau va couler sous les ponts avant que je me penche sur la deuxième saison.
Spoiler :
Le personnage de Livia est croustillant, la relation de Carmela avec son pasteur merveilleuse. La façon dont se noue la relation de Tony et de sa psy et les quelques incartades dans la vie de cette dernière sont vraiment réussies aussi.
Le personnage de Junior pourrait être plus abouti, mais son coté vieille Italie quand il mange sur sa table à carreaux rouges, la serviette au coup garde un certain caché.
Même les enfants qui se doutent de ce que leur père font participe au tableau d’ensemble. Peut-être que le neveu faiseur de bourdes, qui veut écrire une série télé, manque de quelque chose. Sans doute aussi que la vie de mafieux semble un peu trop facile : on ne se cache pas trop, on tue au grand jour, etc
Et encore. Non rien à dire aux détails, tout est bon, c’est juste que…
lundi 28 février 2011
jeudi 10 février 2011
Rome – Saison 2
Fiche Technique:
Rome est un drama. La seconde a été diffusée sur HBO en 2007 et compte 10 épisodes de 50’ environ.
Synopsis :
César est mort, Marc-Antoine a échappé à ses poursuivants. A la surprise générale, César fait d’Octave, seulement âgé de 16 ans son héritier. En manoeuvrant tout le monde il va prouver que César avait raison.
Cette seconde saison suit l’avènement d’Octave depuis la mort de César jusqu’à l’empire. On continue en parallèle à suivre les aventures des soldats Lucius Vorenus et Titus Pullo qui pour l’occasion se mêlent à la grande histoire.
Critique :
Dieu soit loué l’histoire de Rome est tellement riche que le scénario global en la perlant (moyennant quelques accélérations et ralentissements de la trame temporelle) présente un intérêt comparable à celui de la première saison.
Les mêmes recettes sont appliquées : nos deux soldats préférés suivent leur quotidien et leurs histoires personnelles interfèrent avec la grande histoire, le réalisme est recherché jusqu’à l’excès dans les scènes de violence et sexuelles et l’arrivée de Cléopâtre dans l’intrigue offre aux scénaristes une excellente occasion de surenchère.
Si on se laisse malgré tout prendre par l’histoire et les images, la surenchère presque permanente verse trop souvent dans le mauvais goût. Octave qui réapparaît à l’écran sous les traits d’un nouvel acteur après une éclipse de 2 ou 3 ans est une caricature de lui-même, et que dire du Marc-Antoine qui sombre dans la débauche ?
Il est clair que la saison 1 de Rome avait placé la barre très haut, si elle est largement battue dans le nombre et l’action des scènes de violence et de sexe, c’est au détriment de l’équilibre global de l’intrigue. Sans être vraiment mauvaise, la saison 2 de Rome est donc bien en deçà de la première.
Spoiler :
La recette est connue mais la surenchère est pénible. Marc-Antoine grimé et drogué dans les bras de Cléopâtre. Vorenus dont la fidélité à ses principes verse dans la caricature (touché à mort durant le combat il survit un mois de voyage clandestin pour revoir ses enfants… pfff). Pullo père biologique de Césarion. Octave accro au sado-masochisme, la femme de Pullo empoissonnée, l’ancien capitaine mis en cage, etc.
Rome n’est pourtant pas encore entré dans sa phase de décadence, elle touche même à son apogée.
Ca et la vision franchement négative d’Octave (en froid calculateur) gâche le plaisir de retrouver la suite de l’histoire de Rome prenant vie grâce à la magie de la réalisation.
Rome est un drama. La seconde a été diffusée sur HBO en 2007 et compte 10 épisodes de 50’ environ.
Synopsis :
César est mort, Marc-Antoine a échappé à ses poursuivants. A la surprise générale, César fait d’Octave, seulement âgé de 16 ans son héritier. En manoeuvrant tout le monde il va prouver que César avait raison.
Cette seconde saison suit l’avènement d’Octave depuis la mort de César jusqu’à l’empire. On continue en parallèle à suivre les aventures des soldats Lucius Vorenus et Titus Pullo qui pour l’occasion se mêlent à la grande histoire.
Critique :
Dieu soit loué l’histoire de Rome est tellement riche que le scénario global en la perlant (moyennant quelques accélérations et ralentissements de la trame temporelle) présente un intérêt comparable à celui de la première saison.
Les mêmes recettes sont appliquées : nos deux soldats préférés suivent leur quotidien et leurs histoires personnelles interfèrent avec la grande histoire, le réalisme est recherché jusqu’à l’excès dans les scènes de violence et sexuelles et l’arrivée de Cléopâtre dans l’intrigue offre aux scénaristes une excellente occasion de surenchère.
Si on se laisse malgré tout prendre par l’histoire et les images, la surenchère presque permanente verse trop souvent dans le mauvais goût. Octave qui réapparaît à l’écran sous les traits d’un nouvel acteur après une éclipse de 2 ou 3 ans est une caricature de lui-même, et que dire du Marc-Antoine qui sombre dans la débauche ?
Il est clair que la saison 1 de Rome avait placé la barre très haut, si elle est largement battue dans le nombre et l’action des scènes de violence et de sexe, c’est au détriment de l’équilibre global de l’intrigue. Sans être vraiment mauvaise, la saison 2 de Rome est donc bien en deçà de la première.
Spoiler :
La recette est connue mais la surenchère est pénible. Marc-Antoine grimé et drogué dans les bras de Cléopâtre. Vorenus dont la fidélité à ses principes verse dans la caricature (touché à mort durant le combat il survit un mois de voyage clandestin pour revoir ses enfants… pfff). Pullo père biologique de Césarion. Octave accro au sado-masochisme, la femme de Pullo empoissonnée, l’ancien capitaine mis en cage, etc.
Rome n’est pourtant pas encore entré dans sa phase de décadence, elle touche même à son apogée.
Ca et la vision franchement négative d’Octave (en froid calculateur) gâche le plaisir de retrouver la suite de l’histoire de Rome prenant vie grâce à la magie de la réalisation.
Dexter – Saison 5
Fiche Technique :
Dexter est un drama américain dont la cinquième saison a été diffusée sur Showtime en 2010. Elle compte 13 épisodes de 50’ environ.
Synopsis :
Dexter débute en pleine crise suite au drame de la fin de saison dernière. Il trouve refuge dans son activité favorite. Il va alors tomber sur un serial killer dont les activités présentent des ramifications plus complexes que prévues. Dans le même temps Debra enquête avec son partenaire Quinn sur une autre affaire de serial killer.
Critique :
Il faut saluer les scénaristes qui parviennent encore une fois à renouveler l’intérêt d’un concept qui semblait épuisé dès la fin de la première saison : le personnage de Lumen, en plus de composer un excellent duo d’acteurs avec Dexter, offre une fois encore une nouvelle perspective au récit, de mon point de vue encore plus réussie encore que celle de la saison précédente. On s’attache au personnage de Debra et celui d’Harrison offre également quelques bons moments.
D’un autre coté la série se permet de plus en plus de raccourcis, d’approximations et de faiblesses dans la résolution des intrigues. De plus les autres arcs narratifs deviennent franchement pénibles.
Les personnages de Lumen, Dexter et de sa famille assurent malgré tout une saison agréable et quelques très bons épisodes (le premier et l’avant dernier en particulier).
Spoiler :
L’apparition de Lumen est un vrai choc, l’évolution de son personnage reste en suspens pendant un long moment et nous tient vraiment en haleine. Même si le physique de Julia Stiles m’inconforte (des yeux aussi noirs avec ses cheveux blonds et son nez ridiculement petit) son jeu est remarquable tout au long de la saison. Son évolution et sa relation avec Dexter sont magnifiquement exploitées.
Le travail de deuil de Dexter et ses relations avec les enfants (Harrison et Astor) constituent l’autre point fort de la saison.
Pour le reste, le scénario de la bande de tueurs (le personnage de Jordan Chase est franchement décevant, son implication tellement prévisible, ses relations avec la première victime aussi ridicules et invraisemblables que mal jouées) laisse à désirer, la course contre la montre entre Dexter et sa soeur fait figure de déjà-vu, tout comme le flic qui va découvrir la réalité mais ne pas pouvoir la révéler.
Un trop plein d’intrigues (dont beaucoup inutiles et mal maîtrisées) mène aussi à de nombreuses incohérences et faiblesses : comment Dexter prisonnier du flic pourri peut-il s’échapper sans laisser une trace, un cheveu, une emprunte quand il n’a pas une seconde pour nettoyer le van ? Comment Dexter et Lumen peuvent faire disparaître en une heure toute trace du meurtre de Jordan dans un lieu qu’ils n’ont pas choisi ? Comment Debra peut-elle tirer une balle dans la salle des tortures sans que la police ne la relève ? J’en passe et des meilleurs.
Quant à Quinn qui garde le silence sur Dexter par amour pour Debra, pfffff.
Que dire de l’épisode du tueur à la machette et des passes d’armes entre La Guerta et Angel, de la punition de Debra, etc, etc.
Si on renoue avec le meilleure de la première saison avec Lumen et la famille de Dexter, on sombre dans une série sans intérêt pour ce qui est du reste de l’intrigue.
Dexter est un drama américain dont la cinquième saison a été diffusée sur Showtime en 2010. Elle compte 13 épisodes de 50’ environ.
Synopsis :
Dexter débute en pleine crise suite au drame de la fin de saison dernière. Il trouve refuge dans son activité favorite. Il va alors tomber sur un serial killer dont les activités présentent des ramifications plus complexes que prévues. Dans le même temps Debra enquête avec son partenaire Quinn sur une autre affaire de serial killer.
Critique :
Il faut saluer les scénaristes qui parviennent encore une fois à renouveler l’intérêt d’un concept qui semblait épuisé dès la fin de la première saison : le personnage de Lumen, en plus de composer un excellent duo d’acteurs avec Dexter, offre une fois encore une nouvelle perspective au récit, de mon point de vue encore plus réussie encore que celle de la saison précédente. On s’attache au personnage de Debra et celui d’Harrison offre également quelques bons moments.
D’un autre coté la série se permet de plus en plus de raccourcis, d’approximations et de faiblesses dans la résolution des intrigues. De plus les autres arcs narratifs deviennent franchement pénibles.
Les personnages de Lumen, Dexter et de sa famille assurent malgré tout une saison agréable et quelques très bons épisodes (le premier et l’avant dernier en particulier).
Spoiler :
L’apparition de Lumen est un vrai choc, l’évolution de son personnage reste en suspens pendant un long moment et nous tient vraiment en haleine. Même si le physique de Julia Stiles m’inconforte (des yeux aussi noirs avec ses cheveux blonds et son nez ridiculement petit) son jeu est remarquable tout au long de la saison. Son évolution et sa relation avec Dexter sont magnifiquement exploitées.
Le travail de deuil de Dexter et ses relations avec les enfants (Harrison et Astor) constituent l’autre point fort de la saison.
Pour le reste, le scénario de la bande de tueurs (le personnage de Jordan Chase est franchement décevant, son implication tellement prévisible, ses relations avec la première victime aussi ridicules et invraisemblables que mal jouées) laisse à désirer, la course contre la montre entre Dexter et sa soeur fait figure de déjà-vu, tout comme le flic qui va découvrir la réalité mais ne pas pouvoir la révéler.
Un trop plein d’intrigues (dont beaucoup inutiles et mal maîtrisées) mène aussi à de nombreuses incohérences et faiblesses : comment Dexter prisonnier du flic pourri peut-il s’échapper sans laisser une trace, un cheveu, une emprunte quand il n’a pas une seconde pour nettoyer le van ? Comment Dexter et Lumen peuvent faire disparaître en une heure toute trace du meurtre de Jordan dans un lieu qu’ils n’ont pas choisi ? Comment Debra peut-elle tirer une balle dans la salle des tortures sans que la police ne la relève ? J’en passe et des meilleurs.
Quant à Quinn qui garde le silence sur Dexter par amour pour Debra, pfffff.
Que dire de l’épisode du tueur à la machette et des passes d’armes entre La Guerta et Angel, de la punition de Debra, etc, etc.
Si on renoue avec le meilleure de la première saison avec Lumen et la famille de Dexter, on sombre dans une série sans intérêt pour ce qui est du reste de l’intrigue.
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