Fiche Technique:
True Blood est un vampire drama américain dont la troisième saison compte 12 épisodes d’environ 55 minutes et a été diffusée sur HBO en 2010.
Synopsis :
La série multiplie les intrigues: Sookie et les vampires pris dans une spirale qui va les emporter au-delà de la Lousianne, toujours plus haut dans le hiérarchie des vampires. Dans le même temps des romances plus ou moins étranges voient le jour pour Tara, Jason, Jessica ou encore LaFayette. Sam quant à lui poursuit la quête de son identité familiale.
Critique :
Tout le monde est d’accord pour dire que la saison 3 tranche avec les saisons précédentes. Le rythme est beaucoup plus rapide. C’est du à la multiplication des intrigues parallèles qui offrent moins de temps à chacune (la saison restant sur 12 épisodes de 55 minutes). L’intrigue principale occupe moins de temps que la saison dernière et met en scène davantage les personnages principaux et les vampires.
On a également abandonné la critique au second degré de certains aspects de la société américaine (le religieux en particulier dans la saison deux) et renforcé l’imaginaire, le fantastique, le burlesque voire l’absurde.
Ainsi recentré, certains trouveront que True Blood a perdu de sa profondeur, pour ma part je trouve au contraire que, sans atteindre les sommets de la première saison, la série retrouve un second souffle après une deuxième saison décevante. L’intrigue va si vite qu’il est impossible de s’ennuyer, on va de surprises en rebondissements. Fantastique et burlesque à l’excès, True Blood assume délibérément son voyeurisme gore et sexuel.
Dans ce mælstrom qui emporte tout sur son passage certaines intrigues sont plus abouties que d’autres, mais le fait que l’arc principale de la saison soit tout à la fois vraiment dans le coeur du sujet, surprenant, amusant et haletant marque le succès de cette saison. Toutes les portes restent ouvertes. Vivement la saison quatre.
Spoiler :
Denis O'Hare incarne magnifiquement Russell Edgington, roi de Mississipi, vampire homosexuel âgé de trois mille ans à tendance mégalo marquée. Ce portrait en dexu ligne et la scène de son intervention télévisuelle résume à eux seuls la saison 3: inattendue, décalée, gore, le tout totalement assumé avec pas mal d’humour.
Le bel Eric coulant de ciment frais, le cou tordu de Lorena en plein coit, la réplique de Sookie sur son sang (“crack for Vampire”), tellement irrésistible quand on sait que le V est du crack pour humain… Voila quelques unes des trouvailles de cette troisième saison, et toutes celles citées le sont dans l’arc principal.
Mis à part de très bons moments avec Arlene enceinte et le couple Jessica / Hoyt, les autres intrigues sombrent un peu dans la facilité et le lieu commun : la quête familiale de Sam manque d’originalité et la relation avec son frère et ses parents parvient à un peu s’étaler en longueur malgré le rythme tambour battant de cette saison. De même les mésaventures de Tara deviennent lassantes à force de la voir évoluer sur le même registre, mais l’absurde, le gore et le rythme font passer ces péripéties sans problème. Jason et Bellefleur, nouveau sheriff, là aussi ça manque de relief, mais on trouve toujours quelques perles ici ou là (tel le fameux: “conscience off, dick on”, tellement Jason, tellement True Blood !) Le plus ennuyeux étant le trip de LaFayette et son nouvel ami sous V avec des effets spéciaux dignes de ceux de la Maenad vibrante de la saison 2 et qui dure un tiers d’épisode.
Au final je ne me suis pas ennuyé... plus d’un tiers d’épisode, j’ai même passé de bons moments à me délecter et à m’amuser des situations, des répliques ou encore de la bande son.
jeudi 28 octobre 2010
mercredi 27 octobre 2010
Being Erica – Saison 2
Fiche Technique :
Drama canadien dont la deuxième saison a été diffusée sur CBC en 2009 (en septembre, la première saison étant diffusée en janvier). Elle compte 12 épisodes de 40 à 45 minutes.
Synopsis :
Après les tensions de la fin de la saison dernière, Erica poursuit finalement sa thérapie bien que tout semble aller mieux. Elle a maintenant un petit ami et un travail pour son bonheur. Pourtant il lui reste encore à apprendre sur elle.
Elle va aussi faire la connaissance de Kai, qui cache un secret similaire.
Critique :
Comment rebondir après un final attendu (et raté) qui semblait clore l’histoire ?
En introduisant quelques nouveaux personnages : Julianne qui devient central, Kai... (quitte à devenir plus discret sur d’autres comme Sam ou Judith que l’on voit beaucoup moins cette saison) et en poussant l’intrigue sur un autre niveau.
Le tout est parfaitement maîtrisé, avec des découvertes sur le mode de fonctionnement de ce “type” de thérapie, des complications et des intrigues qui se croisent à des niveaux différents. La série monte clairement d’un ton dans l’originalité.
On ne perd pas le charme de la série. On ne perd pas non plus les bons sentiments et les personnages secondaires un peu trop lisses (Ethan est franchement ennuyeux, Julianne et ses tics devient répétitif et convenu)
Malgré tout, on passe de très bons moments et on en redemande. Une vraie réussite.
Spoiler :
Kai venu du futur pour sa propre thérapie et bloqué dans son passé car il ne veut pas résoudre son problème. Grandiose.
Une journée “qui ne compte pas” mais dont Erica garde la mémoire. Superbe.
Docteur Tom en patient. Mise en abîme réussie et bien exploitée tout au long de la saison.
L’épisode du “monde parallèle”. Certes convenu, mais toujours efficace.
L’introduction de nouveaux procédés narratifs complète le personnage de Kai pour la réussite de cette deuxième saison.
Car Kai est franchement réussi en rock star dépressive soignée par un docteur Fred dont on ne sait que penser.
Pour le reste on avance dans la même ligne toujours un peu mièvre (comme l’épisode où Judith en nouvelle maman délaisse son amie).
L’histoire du “sex book” et la façon dont Erica est virée pèchent bien un peu aussi. Mais à la fin on est soulagé de voir Ethan dégager tellement son personnage plat nous ennuyait.
Vivement la saison 3, même si cette ouverture sur les portes laisse comme un sentiment d’inquiétude.
Drama canadien dont la deuxième saison a été diffusée sur CBC en 2009 (en septembre, la première saison étant diffusée en janvier). Elle compte 12 épisodes de 40 à 45 minutes.
Synopsis :
Après les tensions de la fin de la saison dernière, Erica poursuit finalement sa thérapie bien que tout semble aller mieux. Elle a maintenant un petit ami et un travail pour son bonheur. Pourtant il lui reste encore à apprendre sur elle.
Elle va aussi faire la connaissance de Kai, qui cache un secret similaire.
Critique :
Comment rebondir après un final attendu (et raté) qui semblait clore l’histoire ?
En introduisant quelques nouveaux personnages : Julianne qui devient central, Kai... (quitte à devenir plus discret sur d’autres comme Sam ou Judith que l’on voit beaucoup moins cette saison) et en poussant l’intrigue sur un autre niveau.
Le tout est parfaitement maîtrisé, avec des découvertes sur le mode de fonctionnement de ce “type” de thérapie, des complications et des intrigues qui se croisent à des niveaux différents. La série monte clairement d’un ton dans l’originalité.
On ne perd pas le charme de la série. On ne perd pas non plus les bons sentiments et les personnages secondaires un peu trop lisses (Ethan est franchement ennuyeux, Julianne et ses tics devient répétitif et convenu)
Malgré tout, on passe de très bons moments et on en redemande. Une vraie réussite.
Spoiler :
Kai venu du futur pour sa propre thérapie et bloqué dans son passé car il ne veut pas résoudre son problème. Grandiose.
Une journée “qui ne compte pas” mais dont Erica garde la mémoire. Superbe.
Docteur Tom en patient. Mise en abîme réussie et bien exploitée tout au long de la saison.
L’épisode du “monde parallèle”. Certes convenu, mais toujours efficace.
L’introduction de nouveaux procédés narratifs complète le personnage de Kai pour la réussite de cette deuxième saison.
Car Kai est franchement réussi en rock star dépressive soignée par un docteur Fred dont on ne sait que penser.
Pour le reste on avance dans la même ligne toujours un peu mièvre (comme l’épisode où Judith en nouvelle maman délaisse son amie).
L’histoire du “sex book” et la façon dont Erica est virée pèchent bien un peu aussi. Mais à la fin on est soulagé de voir Ethan dégager tellement son personnage plat nous ennuyait.
Vivement la saison 3, même si cette ouverture sur les portes laisse comme un sentiment d’inquiétude.
mardi 26 octobre 2010
Mad Men – Saison 1
Fiche Technique:
Drama américain dont la première saison a été diffusée sur AMC en 2007. Elle compte 13 episodes de 47 minutes.
Synopsis:
Nous sommes en Mars 1960 et Don Draper participe au début de la publicité en travaillant dans une agence en tant que responsable de la création. Il est marié, sa femme reste au foyer à élever ses enfants.
Par le biais de la vie de Don Draper (probablement un peu plus que simple publicitaire), la série nous plonge dans l’Amérique de 1960, son attrait pour le tabac, l’alcool, le sexisme, l’adultère ou encore les débuts du féminisme.
Critique:
L’aspect documentaire de la série est franchement réussi, les costumes, les décors, les dialogues ou les situations, on sent, on comprend 1960...
Et n’en déplaisent à nos grands-parents, on est content de ne pas les avoir vécus.
La publicité est sensé être sexy. Mais la vie de Don, malgré ses mystères ne fait pas envie. La vie de sa femme Betty ou de sa secrétaire Peggy encore moins.
Beaucoup crie au géni, je hurle à l’ennui.
Une fois familiarisé avec la découverte de ce milieu, il reste un rythme lent, un manque d’intrigue dans le quotidien de personnages surannés.
Oui le ton est juste, oui les personnages présentent un vrai intérêt et encore plus de potentiel, mais après 13 épisodes il ne s’est pas passé grand chose. On a beaucoup fumé, bien bu et pas mal fait l’amour (si possible en trompant sa femme).
A voir pour le coté documentaire.
Pour le potentiel et devant le déchaînement des critiques positives et des récompenses, je regarderai sans doute la deuxième saison.
Le fait est que je ne suis pas pressé.
Spoiler:
Betty qui pleure, Betty qui encaisse les écarts de son mari.
Don, qui fuit son passé. On a découvert son frère mais il en reste. Don qui a une amante et qui poursuit l’amour avec sa cliente juive.
Ce personnage offre des possibilités immenses et le jeu d’acteur de Jon Hamm plein de nuances et retenues est fantastique.
Du reste Elisabeth Moss en Peggy n’est pas en reste, qui tente par delà les conventions et idées reçues de devenir une vraie publicitaire et qui a suffisamment la tête sur les épaules pour mettre fin à son aventure avec Campbell. La relation entre le patron et la secrétaire est des plus réussie. Et la qualité des acteurs y est pour beaucoup.
Mais les personnages secondaires comme le frère de Don, ses enfants, et la majorité des autres employés de Sterling Cooper Advertising manquent de relief.
Et surtout les intrigues progressent lentement, les campagnes publicitaires sont sans doute réalistes à l’image de celles de l’époque, mais ça les rend terriblement ennuyeuses jusque dans leurs conceptions. Et quelques semaines après avoir fini la série, on ne souvient finalement plus de grand chose.
Drama américain dont la première saison a été diffusée sur AMC en 2007. Elle compte 13 episodes de 47 minutes.
Synopsis:
Nous sommes en Mars 1960 et Don Draper participe au début de la publicité en travaillant dans une agence en tant que responsable de la création. Il est marié, sa femme reste au foyer à élever ses enfants.
Par le biais de la vie de Don Draper (probablement un peu plus que simple publicitaire), la série nous plonge dans l’Amérique de 1960, son attrait pour le tabac, l’alcool, le sexisme, l’adultère ou encore les débuts du féminisme.
Critique:
L’aspect documentaire de la série est franchement réussi, les costumes, les décors, les dialogues ou les situations, on sent, on comprend 1960...
Et n’en déplaisent à nos grands-parents, on est content de ne pas les avoir vécus.
La publicité est sensé être sexy. Mais la vie de Don, malgré ses mystères ne fait pas envie. La vie de sa femme Betty ou de sa secrétaire Peggy encore moins.
Beaucoup crie au géni, je hurle à l’ennui.
Une fois familiarisé avec la découverte de ce milieu, il reste un rythme lent, un manque d’intrigue dans le quotidien de personnages surannés.
Oui le ton est juste, oui les personnages présentent un vrai intérêt et encore plus de potentiel, mais après 13 épisodes il ne s’est pas passé grand chose. On a beaucoup fumé, bien bu et pas mal fait l’amour (si possible en trompant sa femme).
A voir pour le coté documentaire.
Pour le potentiel et devant le déchaînement des critiques positives et des récompenses, je regarderai sans doute la deuxième saison.
Le fait est que je ne suis pas pressé.
Spoiler:
Betty qui pleure, Betty qui encaisse les écarts de son mari.
Don, qui fuit son passé. On a découvert son frère mais il en reste. Don qui a une amante et qui poursuit l’amour avec sa cliente juive.
Ce personnage offre des possibilités immenses et le jeu d’acteur de Jon Hamm plein de nuances et retenues est fantastique.
Du reste Elisabeth Moss en Peggy n’est pas en reste, qui tente par delà les conventions et idées reçues de devenir une vraie publicitaire et qui a suffisamment la tête sur les épaules pour mettre fin à son aventure avec Campbell. La relation entre le patron et la secrétaire est des plus réussie. Et la qualité des acteurs y est pour beaucoup.
Mais les personnages secondaires comme le frère de Don, ses enfants, et la majorité des autres employés de Sterling Cooper Advertising manquent de relief.
Et surtout les intrigues progressent lentement, les campagnes publicitaires sont sans doute réalistes à l’image de celles de l’époque, mais ça les rend terriblement ennuyeuses jusque dans leurs conceptions. Et quelques semaines après avoir fini la série, on ne souvient finalement plus de grand chose.
Dexter – Saison 3
Fiche Technique :
La saison 3 de Dexter a été diffusée pour la première fois sur Showtime en 2008.
Elle compte 12 épisodes de 50 à 55 minutes.
Synopsis :
Parti pour tuer "Freebo", Dexter tue en légitime défense Oscar Prado, le frère de Miguel Prado, brillant « Assistant Disctrict Attorney » (proche de délégué du procureur en France).
Personnage intriguant, Miguel va devenir l’ami de Dexter.
Dans le même temps, la relation de Dexter et Rita évolue et Rita se retrouve enceinte.
Critique :
La série parvient encore une fois à se renouveler tout en restant sur ses personnages principaux. En introduisant un personnage ambivalent masculin qui tente de nouer un lien d’amitié avec Dexter, on s’inscrit dans un registre un peu différent de la saison 2, qui fait appel à d’autres ressorts. L’évolution de la relation avec Rita et l’histoire de Debbie avec son nouveau partenaire Joey Quinn, et l’évolution de sa vie amoureuse apportent aussi un petit souffle de fraîcheur.
Après un début lent, voire raté (cela devient une mauvaise habitude), le suspense s’installe et ce qui devient un mano a mano tient en haleine une bonne moitié de la saison. Puis vient la fin. Encore aussi prévisible que décevante.
On ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec la saison 2 pour un bilan nettement en retrait. Au global, un thriller moyen, peu d’évolutions soit une saison de Dexter encore plaisante mais franchement en retrait des précédentes.
Spoiler :
Changer "Amour" en "Amitié" et on est pas loin d’avoir fait le tour de cette saison : Miguel perce Dexter à jour, comme Lila. Il devient son ami, Lila était son amante. Leur relation se complique entre coups bas et mensonges. Miguel tue en dépit des règles et Dexter l’assassine.
Le tout sans surprise. Alors bien sur c’est très bien fait, on parvient même à se laisser prendre et surprendre par l’intrigue en milieu de saison. Le thème de l’amitié est bien traité et il offre des possibilités nouvelles que les scénaristes ont parfaitement sues utiliser.
Malgré tout, la mise en place de l’intrigue a été particulièrement longue avec des détours et des digressions le plus souvent inutiles.
L’histoire avec Rita offre plus d’inattendue même si Rita reste un personnage secondaire assez convenue et manquant de profondeur.
Au final, en plus d’un sentiment de déjà vu. On perd clairement au change entre Lila, son charmant minois et son accent anglais et Miguel, sa face de brute et son accent cubain (Je suis partial, et alors ? C’est mon blog après tout !)
La saison 3 de Dexter a été diffusée pour la première fois sur Showtime en 2008.
Elle compte 12 épisodes de 50 à 55 minutes.
Synopsis :
Parti pour tuer "Freebo", Dexter tue en légitime défense Oscar Prado, le frère de Miguel Prado, brillant « Assistant Disctrict Attorney » (proche de délégué du procureur en France).
Personnage intriguant, Miguel va devenir l’ami de Dexter.
Dans le même temps, la relation de Dexter et Rita évolue et Rita se retrouve enceinte.
Critique :
La série parvient encore une fois à se renouveler tout en restant sur ses personnages principaux. En introduisant un personnage ambivalent masculin qui tente de nouer un lien d’amitié avec Dexter, on s’inscrit dans un registre un peu différent de la saison 2, qui fait appel à d’autres ressorts. L’évolution de la relation avec Rita et l’histoire de Debbie avec son nouveau partenaire Joey Quinn, et l’évolution de sa vie amoureuse apportent aussi un petit souffle de fraîcheur.
Après un début lent, voire raté (cela devient une mauvaise habitude), le suspense s’installe et ce qui devient un mano a mano tient en haleine une bonne moitié de la saison. Puis vient la fin. Encore aussi prévisible que décevante.
On ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec la saison 2 pour un bilan nettement en retrait. Au global, un thriller moyen, peu d’évolutions soit une saison de Dexter encore plaisante mais franchement en retrait des précédentes.
Spoiler :
Changer "Amour" en "Amitié" et on est pas loin d’avoir fait le tour de cette saison : Miguel perce Dexter à jour, comme Lila. Il devient son ami, Lila était son amante. Leur relation se complique entre coups bas et mensonges. Miguel tue en dépit des règles et Dexter l’assassine.
Le tout sans surprise. Alors bien sur c’est très bien fait, on parvient même à se laisser prendre et surprendre par l’intrigue en milieu de saison. Le thème de l’amitié est bien traité et il offre des possibilités nouvelles que les scénaristes ont parfaitement sues utiliser.
Malgré tout, la mise en place de l’intrigue a été particulièrement longue avec des détours et des digressions le plus souvent inutiles.
L’histoire avec Rita offre plus d’inattendue même si Rita reste un personnage secondaire assez convenue et manquant de profondeur.
Au final, en plus d’un sentiment de déjà vu. On perd clairement au change entre Lila, son charmant minois et son accent anglais et Miguel, sa face de brute et son accent cubain (Je suis partial, et alors ? C’est mon blog après tout !)
lundi 25 octobre 2010
True Blood – Saison 1
Fiche Technique:
True Blood est un vampire drama dont la première saison a été diffusée sur HBO en 2008. Elle compte 12 épisodes d’environ 55 minutes.
Synopsis:
Sookie est une serveuse au pouvoir télépathique : elle entend ce que les gens pensent. Aussi quand Bill, vampire de son état, entre dans son bar et qu’elle n’entend pas ses pensées, elle s’en trouve relaxée. Sam, le patron du bar qui a visiblement un faible pour Sookie n’apprécie pas forcément ce curieux visiteur.Une autre serveuse du bar qui a une relation sexuelle avec Jason, le frère de Sookie est retrouvée assassinée.
Critique:
Sans doute le meilleur générique d’une série TV. La chanson titre, le défilé d’images. Déjà on soupçonne quelque chose d’unique.
Voila un univers où les vampires, décomplexés, s’affichent en public. Ils craignent le soleil et l’argent mais disposent de pouvoirs spéciaux… Leur sang en particulier.
L’univers qui se crée sous nos yeux au fil des épisodes jongle entre poncifs, préjugés, surprises, poésie, grotesque ou réalisme avec maestria. Alors que l’on pouvait craindre un triste avatar à la sauce fantastique tant et tant ressassé, on navigue de surprise en inattendu, sous le charme de la musique et de personnages haut en couleurs tels Tara, LaFayette ou le détective Bellefleur.
On est pris par le charme puis par la surenchère de la série. Anna Paquin dans le rôle de Sookie a quelque chose de dérangeant, Sam un secret insoupçonné et la banale histoire de vampire, d’enquête policière et de triangle amoureux tourne au surréalisme.
On tient là une série unique qui a réussi à transcender le « vampire drama » en créant un univers fantastique à la frontière du charme et l’absurde. On s’y sent bizarrement drôlement bien. Et dire que l’on ignorait que cette frontière existait !
Du très grand HBO.
Spoiler:
Le géni de la série est d’introduire un nouvel élément fantastique à chaque épisode où presque.
On découvre le « True Blood » au premier épisode, les vertus guérisseuses du sang de vampire au deuxième, que les vampires sont sujets à l’hépatite D au troisième, que le « V » (sang de vampire) remplace avantageusement le viagra au quatrième. On se dit que cela va se calmer et que l’univers est déjà suffisamment riche comme cela mais tout s’accélère, Sam en polymorphe, Miss Jeannette en exorciste, Bill qui sacrifie à la cérémonie du « Maker » pour sauver Sookie, etc.
Toute la saison on va de surprises en surprises. Les personnages se meuvent dans cet univers fantastique avec leur particularité et leur burlesque (Jason atteint de priapisme pour avoir consommé trop de V, LaFayette en dealer, Tara qui cherche sa voix et ses relations avec sa mère, Bellefleur en looser alcoolique, etc.)
samedi 23 octobre 2010
24 - Saison 3
Ficher Technique
Drama américain dont la troisième saison a été diffusée sur Fox en 2003 et 2004. Elle compte 24 épisodes de 43 minutes.
Synopsis
De retour d’une mission au Mexique d’où il revient avec un narcotrafiquant en prison, Jack doit affronter une menace d’attaque virale qui implique le frère du trafiquant incarcéré.
Kim a désormais intégré l’agence et s’est amourachée de Chase, l’adjoint de Jack.
Critique
Et de trois.
Les mécanismes fonctionnent toujours. Mais ils commencent à sentir le réchauffé. Si le scénario nous réserve quelques surprises et qu’au final on continue à enchaîner les épisodes les uns après les autres quasiment à la même vitesse que l’action qui se déroule sous nos yeux, beaucoup de péripéties sont prévisibles, les personnages qui n’évoluent pas deviennent un brin lassant.
On regrette Kate, on découvre Michelle et Chloé.
Quand s’ajoute à cela de nombreuses incohérences du scénario, on achève la série mi-figue mi-raisin, avec le sentiment d’avoir passé un bon moment mais l’arrière goût amer d’une sauce sans saveur d’être trop rallongée et la déception d’une certaine facilité d’écriture.
Spoiler
La saison est là encore coupée en deux entre la chasse au virus qui prend fin avec le retour de Jack et Chase du Mexique et la traque du virus.
Entre temps Jack a fait un aller-retour LA-Mexique en moins d’un épisode pour ne citer que la plus grosse des faiblesses du scénario.
Le lien avec le passé de Jack, l’utilisation de Michelle pour faire pression sur Tony (alors qu’elle aurait du être morte…)
On fatigue aussi des intrigues de Sherry. Chase n’a rien de fascinant.
Gros point noir de la saison est sa fin. Une fois Saunders capturé, il reste encore pas mal de temps “à tuer”. Car l’intrigue est morte, on ne doute pas du dénouement, on aura droit à une dernière péripétie bien inutile où Chase manque de perdre sa main. La faiblesse du scénario du dernier épisode est indigne de cette série.
Drama américain dont la troisième saison a été diffusée sur Fox en 2003 et 2004. Elle compte 24 épisodes de 43 minutes.
Synopsis
De retour d’une mission au Mexique d’où il revient avec un narcotrafiquant en prison, Jack doit affronter une menace d’attaque virale qui implique le frère du trafiquant incarcéré.
Kim a désormais intégré l’agence et s’est amourachée de Chase, l’adjoint de Jack.
Critique
Et de trois.
Les mécanismes fonctionnent toujours. Mais ils commencent à sentir le réchauffé. Si le scénario nous réserve quelques surprises et qu’au final on continue à enchaîner les épisodes les uns après les autres quasiment à la même vitesse que l’action qui se déroule sous nos yeux, beaucoup de péripéties sont prévisibles, les personnages qui n’évoluent pas deviennent un brin lassant.
On regrette Kate, on découvre Michelle et Chloé.
Quand s’ajoute à cela de nombreuses incohérences du scénario, on achève la série mi-figue mi-raisin, avec le sentiment d’avoir passé un bon moment mais l’arrière goût amer d’une sauce sans saveur d’être trop rallongée et la déception d’une certaine facilité d’écriture.
Spoiler
La saison est là encore coupée en deux entre la chasse au virus qui prend fin avec le retour de Jack et Chase du Mexique et la traque du virus.
Entre temps Jack a fait un aller-retour LA-Mexique en moins d’un épisode pour ne citer que la plus grosse des faiblesses du scénario.
Le lien avec le passé de Jack, l’utilisation de Michelle pour faire pression sur Tony (alors qu’elle aurait du être morte…)
On fatigue aussi des intrigues de Sherry. Chase n’a rien de fascinant.
Gros point noir de la saison est sa fin. Une fois Saunders capturé, il reste encore pas mal de temps “à tuer”. Car l’intrigue est morte, on ne doute pas du dénouement, on aura droit à une dernière péripétie bien inutile où Chase manque de perdre sa main. La faiblesse du scénario du dernier épisode est indigne de cette série.
mercredi 20 octobre 2010
Dexter – Saison 2
Fiche Technique:
La saison 2 de Dexter a été diffusée pour la première fois sur Showtime en 2007.
Elle compte 12 épisodes de 50 à 55 minutes.
Synopsis:
Dexter se retrouve la cible d’une enquête visant ses crimes, menée par Lundy, un agent du FBI qui travaille avec ses collègues de la police de Miami. Il entreprend également une thérapie et fait la connaissance de Lila Tourney. S’en suit une crise identitaire et une relation tumultueuse avec sa petite amie Rita.
Critique:
La saison part lentement. Les deux premiers épisodes cherchent leur rythme et l’intrigue piétine. Puis vient le personnage de Lila qui lance vraiment la saison. On retrouve le rythme, la musique hante les progrès de l’enquête et les troubles de Dexter. Jaime Murray en artiste déjantée, crève l’écran et les tympans de son accent anglais caricatural. Tout s’enchaîne, vite, aussi logique qu’imprévisible et le téléspectateur se retrouve pris dans le même tourbillon que Dexter. Et puis à 3 épisodes de la fin, on touche au dénouement. On ne veut pas y croire et pourtant. Le rythme se brise, le suspense s’effiloche et le dénouement attendu arrive finalement.
Ce début en demi-teinte et cette fin ratée ne doivent pas cacher le tour de force des scénaristes : le concept de Dexter semblait usé à la fin de la première saison mais en créant le personnage de Lila et en inventant de nouveaux rebondissements, ils ont réussi à retrouver un vrai souffle. Le moindre recours aux flashbacks de la jeunesse de Dexter fait également gagner la série en rythme.
Spoiler:
Passons rapidement sur le personnage de Debra, assez bien géré sur cette saison, celui de Lundy apporte à l’intrigue. Leur relation est également bien menée. Celle du Lieutenant LaGuerta et du sergent Doakes est franchement excellente.
Car cette saison tient en un mot. Lila. Son début est magnifique, Lila qui dévore Dexter des yeux en séance, qui le met à nu. Lila qui devient son sponsor. Rita qui comprend mais qui n’ose pas, ne peut rien faire. Lila qui manipule le manipulateur. Lila qui perce les secrets de Dexter qui « voit derrière le masque ». Lila et sa peau blanche, Lila et son accent anglais, Lila et sa folie créatrice. Ses oeuvres d’art. Et bientôt Lila qui va trop loin, Lila, telle la toxico qu’elle fut, prête à tout pour retrouver ses moments de pur bonheur qu’elle a partagés avec Dexter, et ses meurtres et ses stratagèmes.
Le géni de cette saison est d’avoir fait évoluer Dexter, son drame est de s’achever en le remettant à son point de départ (la seule différence étant que le code d’Harry est devenu son code, maigre bilan pour tout le chemin que Dexter a parcouru durant cette deuxième saison !)
Dexter doute. Dexter apprend à se contrôler. La scène du bar où il épargne le meurtrier de sa mère, le coup de téléphone de Lila et son retour où il s’effondre dans les bras de Lila est le point d’orgue de cette saison.
C’est déjà tellement. Mais je regrette que les scénaristes n’aient pas poussé le risque plus loin. Lila avait le potentiel pour s’installer durant au moins une saison supplémentaire. Il était évident et inévitable depuis le début qu’elle perce le secret de Dexter et finisse par le dégoûter en transgressant son code, signant par là même son arrêt de mort. Mais pourquoi si vite ? Lila aurait pu devenir l’amante et la complice de Dexter, pourquoi pas la mère de son enfant ? Cela aurait offert d’immenses possibilités d’évolution... et le plaisir de continuer à écouter l’accent forcé de Jaime Murray.
La saison 2 de Dexter a été diffusée pour la première fois sur Showtime en 2007.
Elle compte 12 épisodes de 50 à 55 minutes.
Synopsis:
Dexter se retrouve la cible d’une enquête visant ses crimes, menée par Lundy, un agent du FBI qui travaille avec ses collègues de la police de Miami. Il entreprend également une thérapie et fait la connaissance de Lila Tourney. S’en suit une crise identitaire et une relation tumultueuse avec sa petite amie Rita.
Critique:
La saison part lentement. Les deux premiers épisodes cherchent leur rythme et l’intrigue piétine. Puis vient le personnage de Lila qui lance vraiment la saison. On retrouve le rythme, la musique hante les progrès de l’enquête et les troubles de Dexter. Jaime Murray en artiste déjantée, crève l’écran et les tympans de son accent anglais caricatural. Tout s’enchaîne, vite, aussi logique qu’imprévisible et le téléspectateur se retrouve pris dans le même tourbillon que Dexter. Et puis à 3 épisodes de la fin, on touche au dénouement. On ne veut pas y croire et pourtant. Le rythme se brise, le suspense s’effiloche et le dénouement attendu arrive finalement.
Ce début en demi-teinte et cette fin ratée ne doivent pas cacher le tour de force des scénaristes : le concept de Dexter semblait usé à la fin de la première saison mais en créant le personnage de Lila et en inventant de nouveaux rebondissements, ils ont réussi à retrouver un vrai souffle. Le moindre recours aux flashbacks de la jeunesse de Dexter fait également gagner la série en rythme.
Spoiler:
Passons rapidement sur le personnage de Debra, assez bien géré sur cette saison, celui de Lundy apporte à l’intrigue. Leur relation est également bien menée. Celle du Lieutenant LaGuerta et du sergent Doakes est franchement excellente.
Car cette saison tient en un mot. Lila. Son début est magnifique, Lila qui dévore Dexter des yeux en séance, qui le met à nu. Lila qui devient son sponsor. Rita qui comprend mais qui n’ose pas, ne peut rien faire. Lila qui manipule le manipulateur. Lila qui perce les secrets de Dexter qui « voit derrière le masque ». Lila et sa peau blanche, Lila et son accent anglais, Lila et sa folie créatrice. Ses oeuvres d’art. Et bientôt Lila qui va trop loin, Lila, telle la toxico qu’elle fut, prête à tout pour retrouver ses moments de pur bonheur qu’elle a partagés avec Dexter, et ses meurtres et ses stratagèmes.
Le géni de cette saison est d’avoir fait évoluer Dexter, son drame est de s’achever en le remettant à son point de départ (la seule différence étant que le code d’Harry est devenu son code, maigre bilan pour tout le chemin que Dexter a parcouru durant cette deuxième saison !)
Dexter doute. Dexter apprend à se contrôler. La scène du bar où il épargne le meurtrier de sa mère, le coup de téléphone de Lila et son retour où il s’effondre dans les bras de Lila est le point d’orgue de cette saison.
C’est déjà tellement. Mais je regrette que les scénaristes n’aient pas poussé le risque plus loin. Lila avait le potentiel pour s’installer durant au moins une saison supplémentaire. Il était évident et inévitable depuis le début qu’elle perce le secret de Dexter et finisse par le dégoûter en transgressant son code, signant par là même son arrêt de mort. Mais pourquoi si vite ? Lila aurait pu devenir l’amante et la complice de Dexter, pourquoi pas la mère de son enfant ? Cela aurait offert d’immenses possibilités d’évolution... et le plaisir de continuer à écouter l’accent forcé de Jaime Murray.
vendredi 8 octobre 2010
The Wire – Saison 1
Ficher Technique
Drama policier dont la première saison a été diffusée sur HBO en 2002 et compte 13 épisodes de 55 à 60 minutes.
Synopsis
On suit l’enquête sur un trafique de drogue au sein de la police de Baltimore.
Tout commence quand le détective Jimmy McNulty assiste à l’acquittement de D'Angelo Barksdale pour meurtre après qu’un témoin clé revienne sur ses déclarations au cours du procès. McNulty explique en privé à un juge que c’est la réseau d’Avon Barksdale qui tient une grande partie du trafique de drogue de la ville qui a influence le témoignage.
Le juge se plaint et provoque une guerre des police et le mécontentement du chef de McNulty. Le commandant Cedric Daniels se voit confier l’enquête avec ce que l’on croit être une bande de bras cassés.
Critique
Tout est fantastique dans cette série. Elle se veut réaliste, elle l’est. La bande son est bonne, les dialogues percutants (même si un ou deux « fuck » de moins...) Les personnages et leurs relations intéressants.
Les relations entre flics sonnent juste, le personnage de McNulty est juste génial, les acteurs sont tous très bons.
Le fait que l’on soit à Baltimore plutôt que les habituels New York, Boston, LA ou Miami ajoute au réalisme et à la crédibilité de la série.
Les petits luttes de pouvoir mesquines, les rivalités, les connivences…
L’enquête prend le temps, on ne démonte pas un réseau de drogue de cette ampleur en 10’ chrono (ni même 24 heures).
Les créateurs ont expliqué avoir créé leurs personnages comme un patchwork de personnes réelles et que beaucoup d’aspects de l’intrigue viennent de leur vécu. On les croit sur parole. On les croit quand ils disent que c’est comme cela que l’on parle dans la vraie vie. Et les personnages ne sont pas tous blancs ou noirs : les policiers ne sont pas uniquement menés par l’idéal de justice, à commencer par McNulty qui veut se prouver qu’il est plus intelligent que ses supérieurs et plus malins que les dealers. De même les trafiquants ont des états d’âme, certains se retrouvent pris au piège d’une vie qu’ils n’ont pas choisie.
L’horreur de la drogue et de la violence n’est ni cachée, ni exagérée.
Tout est atypique dans cette série, elle ne ressemble à aucune autre mais donne le sentiment d’être vraie. Et on est pris dans ce monde, on se laisse guider par les scénaristes dans les détails de cette enquête. On en veut plus.
La meilleure série policière que je connaisse.
Voici la critique que j’ai trouvé sur un autre blog:
« Entre démonstration vérité et étude sociologique d’une ville dangereuse, The Wire est une expérience cruciale, qui combat les préjugés sociaux autant qu’elle lutte contre le manichéisme ambiant d’une société construite sur l’opposition entre bien et mal, départageant à partir de là la légalité de la déviance.
Volontairement pessimiste, The Wire est parvenu à capter la vérité. Sans jamais la nuancer, la déguiser ou enjoliver son propos, The Wire est une série crue et entière, qui ose. Très complexe forcément, à l’image de l’homme et ses activités, formidablement structuré (cinq saisons, cinq optiques), sans jamais aller à la facilité ou au condensé, The Wire éblouit donc par son éthique, son point de vue, sa volonté de ne pas être qu’une série télé, mais davantage une représentation sociale, une étude véridique de la société qui l’explore et en tire sa plus vraie substance. »
La critique porte sur toute la série pas uniquement la saison 1.
La saison 1 en mérite chaque mot.
Spoiler
Le personnage de « Dee » Barksdale est particulièrement réussi. Acquitté à tort au début de la saison, la mort d’un gamin dealer, intelligent qu’il cherchait à protéger et que son cousin a fait assassiner fini de le convaincre. Il coopère avec la police mais sa mère le convint de cesser sa coopération et il accepte de plonger pour et de garder le silence. Voila la réalité et la complexité de cette série. Sans diplome, avec « une famille » et la pression sociale de tout un quartier, quel choix avait Dee ?
Evidemment Mc Nulty est brillant, bien sur les rapports entre les policiers aussi.
Et que dire de Kima ? Le thème de l’homosexualité est secondaire par rapport à l’intrigue policière et il est pourtant merveilleusement traité.
Le personnage Bubbles en indic addict crève l’écran.
Et le détective Freamon ?
La liste est longue.
L’épisode sur le match de basket Est-Ouest est un bijou, Mc Nulty qui utilise ses fils pour une filature improvisée, etc
Le scénario est également irréprochable.
Et que dire de la fin, de la frustration, de l’injustice de la gestion de carrière de fonctionnaire qui préfère faire leur boulot que se plier aux bas calcul de leur hiérarchie...
Drama policier dont la première saison a été diffusée sur HBO en 2002 et compte 13 épisodes de 55 à 60 minutes.
Synopsis
On suit l’enquête sur un trafique de drogue au sein de la police de Baltimore.
Tout commence quand le détective Jimmy McNulty assiste à l’acquittement de D'Angelo Barksdale pour meurtre après qu’un témoin clé revienne sur ses déclarations au cours du procès. McNulty explique en privé à un juge que c’est la réseau d’Avon Barksdale qui tient une grande partie du trafique de drogue de la ville qui a influence le témoignage.
Le juge se plaint et provoque une guerre des police et le mécontentement du chef de McNulty. Le commandant Cedric Daniels se voit confier l’enquête avec ce que l’on croit être une bande de bras cassés.
Critique
Tout est fantastique dans cette série. Elle se veut réaliste, elle l’est. La bande son est bonne, les dialogues percutants (même si un ou deux « fuck » de moins...) Les personnages et leurs relations intéressants.
Les relations entre flics sonnent juste, le personnage de McNulty est juste génial, les acteurs sont tous très bons.
Le fait que l’on soit à Baltimore plutôt que les habituels New York, Boston, LA ou Miami ajoute au réalisme et à la crédibilité de la série.
Les petits luttes de pouvoir mesquines, les rivalités, les connivences…
L’enquête prend le temps, on ne démonte pas un réseau de drogue de cette ampleur en 10’ chrono (ni même 24 heures).
Les créateurs ont expliqué avoir créé leurs personnages comme un patchwork de personnes réelles et que beaucoup d’aspects de l’intrigue viennent de leur vécu. On les croit sur parole. On les croit quand ils disent que c’est comme cela que l’on parle dans la vraie vie. Et les personnages ne sont pas tous blancs ou noirs : les policiers ne sont pas uniquement menés par l’idéal de justice, à commencer par McNulty qui veut se prouver qu’il est plus intelligent que ses supérieurs et plus malins que les dealers. De même les trafiquants ont des états d’âme, certains se retrouvent pris au piège d’une vie qu’ils n’ont pas choisie.
L’horreur de la drogue et de la violence n’est ni cachée, ni exagérée.
Tout est atypique dans cette série, elle ne ressemble à aucune autre mais donne le sentiment d’être vraie. Et on est pris dans ce monde, on se laisse guider par les scénaristes dans les détails de cette enquête. On en veut plus.
La meilleure série policière que je connaisse.
Voici la critique que j’ai trouvé sur un autre blog:
« Entre démonstration vérité et étude sociologique d’une ville dangereuse, The Wire est une expérience cruciale, qui combat les préjugés sociaux autant qu’elle lutte contre le manichéisme ambiant d’une société construite sur l’opposition entre bien et mal, départageant à partir de là la légalité de la déviance.
Volontairement pessimiste, The Wire est parvenu à capter la vérité. Sans jamais la nuancer, la déguiser ou enjoliver son propos, The Wire est une série crue et entière, qui ose. Très complexe forcément, à l’image de l’homme et ses activités, formidablement structuré (cinq saisons, cinq optiques), sans jamais aller à la facilité ou au condensé, The Wire éblouit donc par son éthique, son point de vue, sa volonté de ne pas être qu’une série télé, mais davantage une représentation sociale, une étude véridique de la société qui l’explore et en tire sa plus vraie substance. »
La critique porte sur toute la série pas uniquement la saison 1.
La saison 1 en mérite chaque mot.
Spoiler
Le personnage de « Dee » Barksdale est particulièrement réussi. Acquitté à tort au début de la saison, la mort d’un gamin dealer, intelligent qu’il cherchait à protéger et que son cousin a fait assassiner fini de le convaincre. Il coopère avec la police mais sa mère le convint de cesser sa coopération et il accepte de plonger pour et de garder le silence. Voila la réalité et la complexité de cette série. Sans diplome, avec « une famille » et la pression sociale de tout un quartier, quel choix avait Dee ?
Evidemment Mc Nulty est brillant, bien sur les rapports entre les policiers aussi.
Et que dire de Kima ? Le thème de l’homosexualité est secondaire par rapport à l’intrigue policière et il est pourtant merveilleusement traité.
Le personnage Bubbles en indic addict crève l’écran.
Et le détective Freamon ?
La liste est longue.
L’épisode sur le match de basket Est-Ouest est un bijou, Mc Nulty qui utilise ses fils pour une filature improvisée, etc
Le scénario est également irréprochable.
Et que dire de la fin, de la frustration, de l’injustice de la gestion de carrière de fonctionnaire qui préfère faire leur boulot que se plier aux bas calcul de leur hiérarchie...
jeudi 7 octobre 2010
Prison Break - Saison 1
Ficher Technique
Drama dont la première saison a été diffusé sur Fox en 2005 et compte 22 épisodes d’environ 43’.
Synopsis
Lincon Burrows a été condamné à mort pour un crime qu’il n’a pas commis. Son frère, Michael Scofield après avoir épuisé les moyens légaux pour tenter de le sauver va se faire emprisonné avec comme objectif de s’évader avec son frère.
Toute la saison 1 de Prison Break raconte cette tentative.
Critique
On se retrouve au coeur d’une prison américaine, et on y croit.
On a des personnages fantastiques avec un faible pour, outre Michael Scofield, Theodore "T-Bag" Bagwell, un dangereux psychopathe et le docteur de la prison, Sara Tancredi.
Le scénario est incroyable, on avance de rebondissement en coup de frein, d’espoirs en désillusions. Coups bas à la pelle dans ce monde de chiens et quelques hommes sur lesquels compter. On tremble pour Michael, on pleure pour Sara. Le rythme est géré à la perfection, sur chacun des épisodes comme sur la durée de la saison.
22 épisodes et on a pas vu le temps passé, on est pris dans la nécessité d’en voir un de plus, et encore un. Là on ne peut pas s’arrêter, le suspense est insoutenable !
Il n’y a guère que 24h pour rivaliser en Thriller télévisuel.
Spoiler
La relation entre les frères est trop simple, trop basique pour être vraiment intéressante. Le rôle de Lincoln est ingrat, brute au coeur tendre (au moins pour son frère et son fils) mais au cerveau limité. Cela donne quelques scènes convenues qui offrent la seule banalité de cette saison dont l’originalité du scénario est la première force.
Car pour le reste, on ne sait plus où donner de la tête : entre ce maton rusé à défaut d’être intelligent, les caïds de la prison, la perversité de T-Bag...
Evidemment les tatouages, les travaux, les négociations pour savoir qui va participer à l’évasion, les morts. Tout contribue au suspense ahurissant de cette histoire.
Jusqu’aux cocottes en papier, tellement poétique. Car là où la série touche des sommets c’est dans cette histoire d’amour entre Michael et Sara. La docteur vulnérable piégée par ce beau et intelligent garçon qui commence par se servir d’elle mais qui vite en tombe aussi amoureux. La situation interdisant cet amour on droit à des nuances et du jeu d’acteur pour faire passer les messages, tellement rare dans la télé contemporaine (on préfère souvent une bonne scène de cul, c’est plus vendeur).
Et le dilemme de Michael quand il comprend que seul la trahison de Sara lui permettra de réussir, les doutes de Sara, et la cocotte... Les acteurs sont à la hauteur de ce que je trouve être le meilleur scénario de série télé.
Drama dont la première saison a été diffusé sur Fox en 2005 et compte 22 épisodes d’environ 43’.
Synopsis
Lincon Burrows a été condamné à mort pour un crime qu’il n’a pas commis. Son frère, Michael Scofield après avoir épuisé les moyens légaux pour tenter de le sauver va se faire emprisonné avec comme objectif de s’évader avec son frère.
Toute la saison 1 de Prison Break raconte cette tentative.
Critique
On se retrouve au coeur d’une prison américaine, et on y croit.
On a des personnages fantastiques avec un faible pour, outre Michael Scofield, Theodore "T-Bag" Bagwell, un dangereux psychopathe et le docteur de la prison, Sara Tancredi.
Le scénario est incroyable, on avance de rebondissement en coup de frein, d’espoirs en désillusions. Coups bas à la pelle dans ce monde de chiens et quelques hommes sur lesquels compter. On tremble pour Michael, on pleure pour Sara. Le rythme est géré à la perfection, sur chacun des épisodes comme sur la durée de la saison.
22 épisodes et on a pas vu le temps passé, on est pris dans la nécessité d’en voir un de plus, et encore un. Là on ne peut pas s’arrêter, le suspense est insoutenable !
Il n’y a guère que 24h pour rivaliser en Thriller télévisuel.
Spoiler
La relation entre les frères est trop simple, trop basique pour être vraiment intéressante. Le rôle de Lincoln est ingrat, brute au coeur tendre (au moins pour son frère et son fils) mais au cerveau limité. Cela donne quelques scènes convenues qui offrent la seule banalité de cette saison dont l’originalité du scénario est la première force.
Car pour le reste, on ne sait plus où donner de la tête : entre ce maton rusé à défaut d’être intelligent, les caïds de la prison, la perversité de T-Bag...
Evidemment les tatouages, les travaux, les négociations pour savoir qui va participer à l’évasion, les morts. Tout contribue au suspense ahurissant de cette histoire.
Jusqu’aux cocottes en papier, tellement poétique. Car là où la série touche des sommets c’est dans cette histoire d’amour entre Michael et Sara. La docteur vulnérable piégée par ce beau et intelligent garçon qui commence par se servir d’elle mais qui vite en tombe aussi amoureux. La situation interdisant cet amour on droit à des nuances et du jeu d’acteur pour faire passer les messages, tellement rare dans la télé contemporaine (on préfère souvent une bonne scène de cul, c’est plus vendeur).
Et le dilemme de Michael quand il comprend que seul la trahison de Sara lui permettra de réussir, les doutes de Sara, et la cocotte... Les acteurs sont à la hauteur de ce que je trouve être le meilleur scénario de série télé.
Two and a Half Men – Saison 1
Fiche Technique:
Two and a Half Men est une comédie américaine, diffusée pour la première fois sur CBS en 2003. La première saison compte 24 épisodes d’environ 20 minutes.
Synopsis:
Charlie est célibataire et vit confortablement dans une maison au bord de la mer grâce aux royalties des jingles de pub qu’il écrit.
Son frère, Alan, emménage avec lui quand sa femme le quitte.
Jack le fils d’Alan qui a une dizaine année passe les WE avec eux.
Critique:
Rien de neuf sous le soleil : un dragueur invétéré, l’opposition de style entre Charlie, le gars cool et Alan, plutôt coincé et franchement mal à l’aise avec la gente féminine, et un enfant, souvent beaucoup plus malin et avancé qu’il n’y a parait. Le tout sur un grand network américain…
Ca ressemble à une belle accumulation de clichés et à des situations et des gags éculés depuis plusieurs décennies.
Alors on n’échappe pas à certaines caricatures et facilités. On a droit à un comique qui à la légèreté d’un éléphant dans un magasin de porcelaine et on risque de chercher le second degré assez longtemps. Mais on accroche quand même volontiers.
Si ce n’est ni un chef d’oeuvre ni même la série comique du moment, on atteint pas huit saisons (série en cours) par hasard et les quelques 15 à 20 millions de téléspectateurs américains ne sont pas restés fidèles à la série sans raisons. Les gags fonctionnent, les acteurs sont bons (tant Charlie dans ses bermudas et chemises improbables qui donnent à s’interroger sur ses succès féminins qu’Alan en frère névrosé ; la mère et Judith, l’ex femme d’Alan sont également très bons). Plus surprenant la série se renouvelle très bien d’un épisode à l’autre et quasiment tous les épisodes sont amusants. Et tant pis si une heure après le visionnage on ne s’en souvient plus. Pendant 20 minutes, on a rit ou au moins sourit.
Spoiler :
Il est vain de décrire la trame et ce qui m’a plu. Chaque épisode est indépendant. J’ai particulièrement bien aimé l’épisode 4 "If I Can't Write My Chocolate Song, I'm Going to Take a Nap" celui où Conchita veut démissionner, l’épisode 10 ("Merry Thanksgiving") où Charlie tente à tout prix de passer pour familiale dans le seul but de séduire une fille, ou encore les deux épisodes avec Frankie ("Round One to the Hot Crazy Chick" et "That Was Saliva, Alan").
lundi 4 octobre 2010
The Wire – Saison 2
Ficher Technique
Drama policier dont la deuxième saison a été diffusée sur HBO en 2003 et compte 12 épisodes de 55 à 60 minutes.
Synopsis
Le thème principal de la saison est le port de Baltimore, tenu par le « Syndicat » dirigé par Frank Sobotka. Sa confrontation avec le Major Valchek va permettre la recomposition de la fine équipe de la saison 1.
Parallèlement, Avon Barksdale continue à diriger son trafic avec l’aide encore plus efficace de son fidèle lieutenant Stringer Bell.
Critique
Nouvel univers, nouvelle enquête. La drogue semble pourtant encore une fois au coeur de tout et les criminels qui tiennent la ville n’ont pas changé. On en découvre juste d’autres ; des petits et des grands. Le jeu de pouvoir au sein des institutions policières non plus.
Le suivi de la saison précédente est franchement bien réussi. Les nouveaux personnages aussi (à l’image de Frank, son neveu, Russel et des « Grecques »).
Le travail de police est encore une fois superbement rendu.
L’intrigue gagne en complexité, la multiplication (et le recoupement franchement réussi) des histoires donnent une perspective nouvelle, mais en élargissant le champ, on perd en un peu en intensité. McNulty est également beaucoup moins présent.
Le personnage de Ziggy détonne par son excentrisme et son originalité. C’est parfois très réussi, d’autre fois un peu dérangeant.
Au final, on perd sans doute un tout petit plus que ce que l’on gagne en élargissant le scope.
On reste néanmoins dans la meilleure série policière crée et la qualité de l’intrigue, des acteurs, de la musique, des dialogues, de tout, place cette saison très haut dans la liste des séries à voir absolument.
Spoiler
Le fonctionnement du port mis à nu, les détails donnés par le système informatique, les difficultés à travailler dans une activité qui sombre, le combat de Frank pour sauver son port... Et les combines lamentables qu’il s’autorise pour le faire.
Le passage où il revient travailler après avoir été mis au ban est superbe.
Concernant Ziggy, on est dans le dramatique, ses relations avec son cousin et son père sont magnifiquement rendues. (Le dialogue quand son père furieux dit a son cousin qu’il devait savoir parce qu’il était son cousin et que Nick répond et toi tu es son père en particulier). L’épisode du canard en laisse et au bar, joliment poétique.
L’attirance et la tension entre Russel et McNulty laissaient voir davantage de possibilité.
Le lien entre la port et la drogue qui débarque franchement réussi.
Le tueur à gage recruté par Avon depuis sa prison.
Et le personnage d’Omar, tout bonnement fabuleux dans son procès (la réplique à l’avocat disant qu’ils sont pareils lui avec un flingue, l’autre avec un attaché-case !) et dans son exécution téléguidée où il comprend qu’il a été joué et appelle les secours plutôt que d’achever l’homme à sa merci.
Le tout joué dans une sobriété et une justesse totale.
Chapeau bas, encore une fois.
Drama policier dont la deuxième saison a été diffusée sur HBO en 2003 et compte 12 épisodes de 55 à 60 minutes.
Synopsis
Le thème principal de la saison est le port de Baltimore, tenu par le « Syndicat » dirigé par Frank Sobotka. Sa confrontation avec le Major Valchek va permettre la recomposition de la fine équipe de la saison 1.
Parallèlement, Avon Barksdale continue à diriger son trafic avec l’aide encore plus efficace de son fidèle lieutenant Stringer Bell.
Critique
Nouvel univers, nouvelle enquête. La drogue semble pourtant encore une fois au coeur de tout et les criminels qui tiennent la ville n’ont pas changé. On en découvre juste d’autres ; des petits et des grands. Le jeu de pouvoir au sein des institutions policières non plus.
Le suivi de la saison précédente est franchement bien réussi. Les nouveaux personnages aussi (à l’image de Frank, son neveu, Russel et des « Grecques »).
Le travail de police est encore une fois superbement rendu.
L’intrigue gagne en complexité, la multiplication (et le recoupement franchement réussi) des histoires donnent une perspective nouvelle, mais en élargissant le champ, on perd en un peu en intensité. McNulty est également beaucoup moins présent.
Le personnage de Ziggy détonne par son excentrisme et son originalité. C’est parfois très réussi, d’autre fois un peu dérangeant.
Au final, on perd sans doute un tout petit plus que ce que l’on gagne en élargissant le scope.
On reste néanmoins dans la meilleure série policière crée et la qualité de l’intrigue, des acteurs, de la musique, des dialogues, de tout, place cette saison très haut dans la liste des séries à voir absolument.
Spoiler
Le fonctionnement du port mis à nu, les détails donnés par le système informatique, les difficultés à travailler dans une activité qui sombre, le combat de Frank pour sauver son port... Et les combines lamentables qu’il s’autorise pour le faire.
Le passage où il revient travailler après avoir été mis au ban est superbe.
Concernant Ziggy, on est dans le dramatique, ses relations avec son cousin et son père sont magnifiquement rendues. (Le dialogue quand son père furieux dit a son cousin qu’il devait savoir parce qu’il était son cousin et que Nick répond et toi tu es son père en particulier). L’épisode du canard en laisse et au bar, joliment poétique.
L’attirance et la tension entre Russel et McNulty laissaient voir davantage de possibilité.
Le lien entre la port et la drogue qui débarque franchement réussi.
Le tueur à gage recruté par Avon depuis sa prison.
Et le personnage d’Omar, tout bonnement fabuleux dans son procès (la réplique à l’avocat disant qu’ils sont pareils lui avec un flingue, l’autre avec un attaché-case !) et dans son exécution téléguidée où il comprend qu’il a été joué et appelle les secours plutôt que d’achever l’homme à sa merci.
Le tout joué dans une sobriété et une justesse totale.
Chapeau bas, encore une fois.
samedi 2 octobre 2010
Being Erica - Saison 1
Ficher Technique
Drama canadien dont la première saison a été diffusée sur CBC en 2009. Elle compte 13 épisodes de 40 à 45 minutes.
Synopsis
La série commence avec Erica qui décrit la femme épanouie qui a réussie sa vie (mariée avec un job, etc) et qui conclue sa tirade par « well I am not that girl ».
Erica a 32 ans, elle est célibataire et vient de se faire virer de son boulot de téléopératrice. Pourtant elle est plutôt belle, diplômée...
Soudain elle franchit une porte et pénètre dans le cabinet de Dr Tom, un psychiatre. Il a la faculté de pouvoir renvoyer Erica dans le passé pour lui permettre de corriger ses regrets/erreurs.
Critique
Being Erica est une série légère, dans l’air du temps, à l’image de la ritournelle de son générique. Erica va apprendre à être elle-même, et à prendre les décisions qui doivent faire son bonheur, non celles qui font plaisir à son entourage mais qui ont plombé sa vie d’adulte : s’assumer pour être heureuse.
On est comme à mi-chemin entre « Amélie Poulain » et « Code Quatum ». Si vous avez aimé les deux, vous allez adorer Being Erica. Tout n’est pas aussi facile que pour Amélie, il y a des problèmes que l’on ne résout pas ou qu’à moitié, la série n’a pas non plus la poésie du film de Jeunet mais Erica arrive quand même à réaliser énormément durant cette première saison sans jamais trahir ni faire de compromis avec son idéal. Ici, les voyages dans le temps ne sont pas expliqués et Erica reste Erica, mais elle replonge dans son passé pour corriger ses erreurs et devenir meilleure.
La série est fraîche, l’actrice est franchement excellente, Michael Riley dans le rôle du Dr Tom aussi (il faut dire que c’est un rôle en or).
Les histoires sont pleines de bons sentiments mais assez prenantes.
Ce n’est pas le chef-d’oeuvre de la décennie, les personnages secondaires sont assez limités et les idées pseudo philosophiques frisent parfois le café du commerce. Mais le concept sans être ultra original est bien trouvé, le rythme et les acteurs sont bons.
Au final on passe donc un très bon moment. A regarder pour faire une bonne cure d’optimisme.
Spoiler
Le dernier épisode avec la mort de Leo est particulier. On tournait autour de cet événement depuis le début de la série. Le traiter de but en blanc en un seul épisode est trop rapide.
Le retour après avoir transgressé l’interdit et le changement radical qui s’en est suivi change le ton de la série. Jusque-là Erica procédait par petite touche. Elle corrigeait des erreurs mais beaucoup restait dans l’ordre des choses : parce qu’Erica est Erica (et de meme pour les autres protagonistes de l’histoire) le fondement de ses choix n’est pas remis en cause et le résultat final n’est donc pas totalement différent.
Sauf qu’après avoir empêché la mort de Leo, Erica se retrouve au job de ses rêves, ses parents n’ont pas divorcé...
Les scénaristes prennent un gros risque pour le futur, mais s’ouvre également de nouveaux horizons. Sur l’épisode final, c’est plutôt raté. A revoir en saison 2.
Le reste des sujets est vraiment variés (entre l’épisode très « juif » sur la Bat Mitzvah et celui sur les jeux de rôles grandeur nature on parle de deux mondes différents) chacun y trouvera donc à boire et à manger.
Pour moi, c’est quand Erica revient en post ado à la fac pour traiter des sujets qui concernent les personnes que l’on connait (Claire, Jude, Ethan, etc). L’épisode sur Roméo et Juliette particulièrement réussi, celui où elle déclame du Britney Spears également !
Drama canadien dont la première saison a été diffusée sur CBC en 2009. Elle compte 13 épisodes de 40 à 45 minutes.
Synopsis
La série commence avec Erica qui décrit la femme épanouie qui a réussie sa vie (mariée avec un job, etc) et qui conclue sa tirade par « well I am not that girl ».
Erica a 32 ans, elle est célibataire et vient de se faire virer de son boulot de téléopératrice. Pourtant elle est plutôt belle, diplômée...
Soudain elle franchit une porte et pénètre dans le cabinet de Dr Tom, un psychiatre. Il a la faculté de pouvoir renvoyer Erica dans le passé pour lui permettre de corriger ses regrets/erreurs.
Critique
Being Erica est une série légère, dans l’air du temps, à l’image de la ritournelle de son générique. Erica va apprendre à être elle-même, et à prendre les décisions qui doivent faire son bonheur, non celles qui font plaisir à son entourage mais qui ont plombé sa vie d’adulte : s’assumer pour être heureuse.
On est comme à mi-chemin entre « Amélie Poulain » et « Code Quatum ». Si vous avez aimé les deux, vous allez adorer Being Erica. Tout n’est pas aussi facile que pour Amélie, il y a des problèmes que l’on ne résout pas ou qu’à moitié, la série n’a pas non plus la poésie du film de Jeunet mais Erica arrive quand même à réaliser énormément durant cette première saison sans jamais trahir ni faire de compromis avec son idéal. Ici, les voyages dans le temps ne sont pas expliqués et Erica reste Erica, mais elle replonge dans son passé pour corriger ses erreurs et devenir meilleure.
La série est fraîche, l’actrice est franchement excellente, Michael Riley dans le rôle du Dr Tom aussi (il faut dire que c’est un rôle en or).
Les histoires sont pleines de bons sentiments mais assez prenantes.
Ce n’est pas le chef-d’oeuvre de la décennie, les personnages secondaires sont assez limités et les idées pseudo philosophiques frisent parfois le café du commerce. Mais le concept sans être ultra original est bien trouvé, le rythme et les acteurs sont bons.
Au final on passe donc un très bon moment. A regarder pour faire une bonne cure d’optimisme.
Spoiler
Le dernier épisode avec la mort de Leo est particulier. On tournait autour de cet événement depuis le début de la série. Le traiter de but en blanc en un seul épisode est trop rapide.
Le retour après avoir transgressé l’interdit et le changement radical qui s’en est suivi change le ton de la série. Jusque-là Erica procédait par petite touche. Elle corrigeait des erreurs mais beaucoup restait dans l’ordre des choses : parce qu’Erica est Erica (et de meme pour les autres protagonistes de l’histoire) le fondement de ses choix n’est pas remis en cause et le résultat final n’est donc pas totalement différent.
Sauf qu’après avoir empêché la mort de Leo, Erica se retrouve au job de ses rêves, ses parents n’ont pas divorcé...
Les scénaristes prennent un gros risque pour le futur, mais s’ouvre également de nouveaux horizons. Sur l’épisode final, c’est plutôt raté. A revoir en saison 2.
Le reste des sujets est vraiment variés (entre l’épisode très « juif » sur la Bat Mitzvah et celui sur les jeux de rôles grandeur nature on parle de deux mondes différents) chacun y trouvera donc à boire et à manger.
Pour moi, c’est quand Erica revient en post ado à la fac pour traiter des sujets qui concernent les personnes que l’on connait (Claire, Jude, Ethan, etc). L’épisode sur Roméo et Juliette particulièrement réussi, celui où elle déclame du Britney Spears également !
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