Fiche Technique:
The Big Bang Theory est une comédie américaine dont la troisième saison compte 23 épisodes de 21 minutes et qui a été diffusée pour la première fois sur CBS en 2009 et 2010.
Synopsis :
Rien de nouveau sous le soleil, toujours les mêmes 5 caractères, Leonard et Penny toujours ensembles. Aux situations de la vie de nos "geeks" préférés, s’ajoutent des épisodes à thème dont un très réussi sur le Seigneur des Anneaux.
Critique :
On tourne un peu en rond et les bonnes trouvailles succèdent aux épisodes moins drôles voire ratés. Si Big Bang reste ma série comique favorite et réussit encore à me faire franchement rire, c’est de plus en plus rare et la qualité d’ensemble de cette saison 3 s’inscrit en net retrait par rapport aux deux précédentes.
Le potentiel comique des personnages et le talent de Jim Parsons ne sont en rien en cause, c’est juste la faiblesse de certains scénarios qui pénalise la série. On verse de plus en plus dans la facilité.
Spoiler :
Faiblesses scénariques donc ? Sheldon en serveur pour trouver une solution à son problème de physique, la dispute sur les C-Men du quiz, Bernadette qui provoque la jalousie d’Howard parce qu’elle partage des intérêts scientifiques avec Leonard...
Plus dans la continuité de la série, si on comprend la nécessité à un moment de faire évoluer la relation entre Leonard et Penny l’artifice trouvé du « je t’aime » non réciproque est franchement décevant.
A contrario l’épisode où Sheldon dresse Penny avec des chocolats ou celui pour savoir qui Leonard emmènera en Suisse qui s’achève sur Raj entrant dans la chambre remplie de roses et voit Sheldon se risquer à faire une présentation power point offre de très bons moments.
mercredi 5 janvier 2011
lundi 3 janvier 2011
24 – Saison 5
Fiche Technique:
24 est un drama américain dont la cinquième saison compte 24 épisodes de 43 minutes et qui a été diffusée pour la première fois sur Fox en 2006.
Synopsis :
Jack doit sortir de sa retraite forcée quand ses amis sont assassinés les uns après les autres.
Dans le même temps, le président Charles Logan doit faire face à une menace terroriste qui veut l’empêcher de signer un traité historique avec son homologue russe.
Critique :
Un vent de fraîcheur souffle sur 24. Non que le scénario déroge à l’immuable schéma mis en place dès la première saison (beaucoup de rebondissements sont à ce titre prévisibles et donnent un sentiment de déjà vu), mais l’intrigue retrouve un second souffle en mêlant anciens et nouveaux personnages et en s’axant davantage sur la maison blanche (bien entendu en voyage à LA pour l’occasion). C’est donc une saison réussie à défaut d’être innovante.
En plus ou grâce à l’un des meilleurs scénarios de la série, 24 réussit une nouvelle fois le prodige de nous scotcher au canapé pendant des heures.
Spoiler :
La mort de Palmer constitue en vrai choc, les retrouvailles avec Audrey, le retour de Kim en cours de saison aussi. Ces rebondissements sont parfaitement maîtrisés. Le duel entre Jack et son ancien mentor Christopher Henderson est franchement réussi et donne à la saison une dimension supplémentaire.
Les faiblesses et errements du président Logan ne sont pas pour nous surprendre et si sa perte prévisible est causée comme attendue par sa femme (avec l’artifice du micro était tellement facile à deviner qu’on peut douter que Logan s’y soit laissé piéger !) Mais la traîtrise du président des Etats-Unis est beaucoup plus surprenante dans un monde sériel aussi politiquement correct, sur Fox qui plus est.
Le reste est davantage dans la routine : un Jack Bauer accusé à tort d’un crime qu’il n’a pas commis, une Chloé quasi magique, un soutien d’une partie du CTU (dont Chloé comme d’habitude) contre sa hiérarchie, une taupe dans l’équipe de la CTU, un traite haut fonctionnaire, la mort héroïque et déchirante d’un agent de la CTU (Edgar)… Rien de bien nouveau dans tout ça.
24 est un drama américain dont la cinquième saison compte 24 épisodes de 43 minutes et qui a été diffusée pour la première fois sur Fox en 2006.
Synopsis :
Jack doit sortir de sa retraite forcée quand ses amis sont assassinés les uns après les autres.
Dans le même temps, le président Charles Logan doit faire face à une menace terroriste qui veut l’empêcher de signer un traité historique avec son homologue russe.
Critique :
Un vent de fraîcheur souffle sur 24. Non que le scénario déroge à l’immuable schéma mis en place dès la première saison (beaucoup de rebondissements sont à ce titre prévisibles et donnent un sentiment de déjà vu), mais l’intrigue retrouve un second souffle en mêlant anciens et nouveaux personnages et en s’axant davantage sur la maison blanche (bien entendu en voyage à LA pour l’occasion). C’est donc une saison réussie à défaut d’être innovante.
En plus ou grâce à l’un des meilleurs scénarios de la série, 24 réussit une nouvelle fois le prodige de nous scotcher au canapé pendant des heures.
Spoiler :
La mort de Palmer constitue en vrai choc, les retrouvailles avec Audrey, le retour de Kim en cours de saison aussi. Ces rebondissements sont parfaitement maîtrisés. Le duel entre Jack et son ancien mentor Christopher Henderson est franchement réussi et donne à la saison une dimension supplémentaire.
Les faiblesses et errements du président Logan ne sont pas pour nous surprendre et si sa perte prévisible est causée comme attendue par sa femme (avec l’artifice du micro était tellement facile à deviner qu’on peut douter que Logan s’y soit laissé piéger !) Mais la traîtrise du président des Etats-Unis est beaucoup plus surprenante dans un monde sériel aussi politiquement correct, sur Fox qui plus est.
Le reste est davantage dans la routine : un Jack Bauer accusé à tort d’un crime qu’il n’a pas commis, une Chloé quasi magique, un soutien d’une partie du CTU (dont Chloé comme d’habitude) contre sa hiérarchie, une taupe dans l’équipe de la CTU, un traite haut fonctionnaire, la mort héroïque et déchirante d’un agent de la CTU (Edgar)… Rien de bien nouveau dans tout ça.
dimanche 2 janvier 2011
Rome – Saison 1
Fiche Technique:
Rome est un drama. La première saison a été diffusée sur HBO en 2005 et compte 12 épisodes de 50’ environ.
Synopsis :
Tandis que Pompey gère Rome, César, l’autre consul conquiert la Gaule. La première saison de Rome déroule l’ascension et la mort de César au travers de personnages de la grande histoire (César, Pompey, Caton, Marc-Antoine, etc) et de personnages moins connus, les soldats Lucius Vorenus et Titus Pullo.
Critique :
Gros budget, la Rome antique reprend vie sous nos yeux de téléspectateurs ébahis. Si les scènes de batailles sont plutôt rares et davantage en gros plans les décors et costumes sont admirables. Comme en plus des personnages de la grande histoire, de simples soldats, centurions et leurs familles font partis des caractères principaux, on baigne dans Rome, on la vit avec eux au quotidien.
Je ne suis pas suffisamment callé en histoire romaine pour affirmer que cette représentation est fidèle, je suppose par ailleurs que beaucoup de détails donnés par la série ne peuvent pas être connus, pour autant cette représentation est crédible et tellement riche qu’elle constitue à elle seule une raison suffisante de regarder la série. Les personnages sont de vrais personnages de séries, ils ont leurs caractères, souvent riches à l’image d’un César.
Et si la violence physique et sexuelle, assumée par les scénaristes et sans doute assez fidèle à l’époque dérange parfois, le cocktail prend à merveille. En plus de nous proposer une lecture de l’histoire antique aussi réaliste qu’aboutie, Rome s’appuie sur la réalité historique, les intrigues politiques et amoureuses, les ambitions personnels. Si Rome nous en met plein la vue, son plus grand succès est de nous parler à travers ces sentiments universels.
Spoiler :
Mis à part les grands personnages historiques comme César, Marc-Antoine ou Pompey à qui le scénario offre états d’âme, grandeurs, ruses et traîtrises au-delà de ce que nous rapportent les témoignages de l’époque, les autres personnages sont relativement simples. Vorenus frisant l’utopisme, Pullo la brute au grand coeur, etc. Il faut attendre que César prenne Vorenus à son propre piège pour lui offrir une première évolution.
Parfois aussi la violence et le sexe me semble rajoutés sans raison. Le combat de Pullo dans l’arène est à ce titre représentatif : à quoi bon montrer la tête tranchée par le bouclier après déjà 3 morts ? À quoi bon le dépucelage obligatoire d’Octave ?
D’autant que la finesse politique de ce personnage couplé à son aristocratie est vraiment délectable. Son mépris pour l’enseignement des armes sous prétexte qu’il sera au mieux un soldat moyen et que les soldats moyens peuplent les cimetières marque l’une des meilleures répliques de la saison.
Le personnage de Niobé est aussi particulièrement réussi, son trouble et ses hésitations au retour de son mari, son acceptation progressive, sa relation face au pouvoir et à l’argent grandissant, sa bouderie après son invitation chez Atia qui critique sa robe à mot couvert.
Rome est un drama. La première saison a été diffusée sur HBO en 2005 et compte 12 épisodes de 50’ environ.
Synopsis :
Tandis que Pompey gère Rome, César, l’autre consul conquiert la Gaule. La première saison de Rome déroule l’ascension et la mort de César au travers de personnages de la grande histoire (César, Pompey, Caton, Marc-Antoine, etc) et de personnages moins connus, les soldats Lucius Vorenus et Titus Pullo.
Critique :
Gros budget, la Rome antique reprend vie sous nos yeux de téléspectateurs ébahis. Si les scènes de batailles sont plutôt rares et davantage en gros plans les décors et costumes sont admirables. Comme en plus des personnages de la grande histoire, de simples soldats, centurions et leurs familles font partis des caractères principaux, on baigne dans Rome, on la vit avec eux au quotidien.
Je ne suis pas suffisamment callé en histoire romaine pour affirmer que cette représentation est fidèle, je suppose par ailleurs que beaucoup de détails donnés par la série ne peuvent pas être connus, pour autant cette représentation est crédible et tellement riche qu’elle constitue à elle seule une raison suffisante de regarder la série. Les personnages sont de vrais personnages de séries, ils ont leurs caractères, souvent riches à l’image d’un César.
Et si la violence physique et sexuelle, assumée par les scénaristes et sans doute assez fidèle à l’époque dérange parfois, le cocktail prend à merveille. En plus de nous proposer une lecture de l’histoire antique aussi réaliste qu’aboutie, Rome s’appuie sur la réalité historique, les intrigues politiques et amoureuses, les ambitions personnels. Si Rome nous en met plein la vue, son plus grand succès est de nous parler à travers ces sentiments universels.
Spoiler :
Mis à part les grands personnages historiques comme César, Marc-Antoine ou Pompey à qui le scénario offre états d’âme, grandeurs, ruses et traîtrises au-delà de ce que nous rapportent les témoignages de l’époque, les autres personnages sont relativement simples. Vorenus frisant l’utopisme, Pullo la brute au grand coeur, etc. Il faut attendre que César prenne Vorenus à son propre piège pour lui offrir une première évolution.
Parfois aussi la violence et le sexe me semble rajoutés sans raison. Le combat de Pullo dans l’arène est à ce titre représentatif : à quoi bon montrer la tête tranchée par le bouclier après déjà 3 morts ? À quoi bon le dépucelage obligatoire d’Octave ?
D’autant que la finesse politique de ce personnage couplé à son aristocratie est vraiment délectable. Son mépris pour l’enseignement des armes sous prétexte qu’il sera au mieux un soldat moyen et que les soldats moyens peuplent les cimetières marque l’une des meilleures répliques de la saison.
Le personnage de Niobé est aussi particulièrement réussi, son trouble et ses hésitations au retour de son mari, son acceptation progressive, sa relation face au pouvoir et à l’argent grandissant, sa bouderie après son invitation chez Atia qui critique sa robe à mot couvert.
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