Fiche Technique :
Two and a half men est une comédie américaine dont la troisième saison compte 24 épisodes de 21 minutes environ. Elle a été diffusée pour la première fois sur CBS en 2005-2006.
Synopsis :
Si une grande partie de la saison continue de tourner autour des mêmes ficelles qu’offre le duo comique de Charlie le tombeur et son frère divorce et maquant d’assurance Alan avec Jack en détonateur, l’introduction de nouveaux personnages récurrents que sont Mia (une prof de danse que Charlie veut séduire) et Kandi (une stupide bimbo de 20 ans, anciennes petites amies de Charlie) permettre de sortir de la routine des 2 premières saisons.
Critique :
Sans conteste la meilleure saison de la série jusqu’ici. La dualité entre Kandi et Mia si elle n’est pas surexploitée a longueur d’épisode comme celle de Charlie et Alan offre un niveau de lecture supplémentaire et un nouveau contraste du fait de l’inversion des rôles entre les deux frères. On sort par moment du comique de vaux de ville – pipi/caca pour nous montrer qu’Alan et Charlie ne sont pas (que) ce que ‘on croit.
Le tour de force étant de le faire sans nuire au rythme de la série au contraire ces petites pauses sont les biens venus et donnent de l’air entre les gags plus ou moins réussis.
On en pardonne d’autant moins les épisodes complètement rate qui continuent d’émailler une saison de 24 épisodes. Autre semi déception : la semi disparition de Rose et son emploi caricatural, pas a la hauteur de son potentiel.
Spoiler :
L’épisode du don de sperme est aussi lourd et pénible que le sujet le laisser penser. La passade et les hésitations d’Alan entre la prof coincée qui lui ressemble et Kandi est également bien lourde (heureusement elle finit vite et dans le bon sens !) Le trio Kandi, sa mère Mandi et son père Andy et son rapprochement avec Charlie, Alan et sa mère font aussi partie des plus grands loupés de la saison.
A contrario toute la relation entre Mia et Charlie tire la saison vers le haut. Les scénaristes ont pris le temps de construire cette relation de manière crédible : Mia refuse ce qui titille l’amour propre de Charlie qui prend le temps de la séduire, au risque de la connaître et d’en tomber vraiment amoureux.
De même Alan qui s’abandonne dans une relation uniquement basée sur le sexe malgré tous ses principes et qui s’y épanouit au point de perdre pied et d’épouser sa bimbo. Chapeau bas, messieurs les scénaristes et monsieur Jon Cryer, alias Alan Harper.
jeudi 29 décembre 2011
mardi 27 décembre 2011
Weeds - saison 2
Ficher Technique
Comédie dont la deuxième saison a été diffusée sur Showtime en 2006 et compte 12 épisodes de 26 minutes.
Synopsis
Nancy tente de franchir un cap en se structurant en un véritable commerce organisé. Mais ses associés sont tous des incapables à l’image de son beau-frère. Seul Conrad garde les pieds sur terre. Le beau Peter qu’elle découvre être un agent de la DEA (les stups américains) va compliquer encore un peu les choses.
Il y a également une montagne d’intrigues parallèles plus ou moins sans rapport avec l’intrigue principale et pas mal de nouveaux personnages.
Critique
La série perd toute crédibilité assez vite dans la saison : comment une fille aussi maligne et prudente que Nancy peut vouloir faire cavalier seul dans un milieu aussi dangereux et surtout en s’entourant d’une telle bande d’incapable ?
Que son beau frère qui tape l’incruste joue son rôle de belle gueule je m’en foutiste au cœur tendre, passe encore. Qu’on le mette en scène avec autant de problèmes, ca devient une grosse ficelle un peu pesante. Mais que Doug et les enfants s’y mêlent, que Peter se trouve enfermé dans ce rôle d'amoureux transit et on a quitté la grosse ficelle pour verser dans le burlesque.
Celia et son intrigue parallèle avec sa fille en rajoute une couche. Et quand le tout sombre corps et bien dans un final rocambolesque, absurde sans pour autant être drôle… On a une série qui offre des personnages incohérents, un délire qui me laisse froid, incapable de m’arracher un sourire ou une quelconque émotion. Dommage car après une première saison enlevée, je referme cette deuxième saison avec une vraie motivation pour ne jamais ouvrir la troisième.
Spoiler
Le mariage me semblait le point d’orgue de l’absurde facilité avec laquelle les auteurs se dépêtrent d’une situation qu’ils semblent avoir construites sans raison juste pour faire avancer l’intrigue quelque part.
Les arcs narratifs secondaires de la soudaine fortune de la fille de Celia, de la solitude acariâtre de cette dernière ou du dépucelage de Shane ne font qu’enfoncer la série dans un mauvais goût simple sans plus de message, d’arrière pensée ou de rebondissement intéressant.
Avec le sommet du dénouement ou Peter débarrasse sa femme de sa menace après un ridicule huit clos entre les associés incapables dont s’est entourés Nancy.
Pitoyable.
Comédie dont la deuxième saison a été diffusée sur Showtime en 2006 et compte 12 épisodes de 26 minutes.
Synopsis
Nancy tente de franchir un cap en se structurant en un véritable commerce organisé. Mais ses associés sont tous des incapables à l’image de son beau-frère. Seul Conrad garde les pieds sur terre. Le beau Peter qu’elle découvre être un agent de la DEA (les stups américains) va compliquer encore un peu les choses.
Il y a également une montagne d’intrigues parallèles plus ou moins sans rapport avec l’intrigue principale et pas mal de nouveaux personnages.
Critique
La série perd toute crédibilité assez vite dans la saison : comment une fille aussi maligne et prudente que Nancy peut vouloir faire cavalier seul dans un milieu aussi dangereux et surtout en s’entourant d’une telle bande d’incapable ?
Que son beau frère qui tape l’incruste joue son rôle de belle gueule je m’en foutiste au cœur tendre, passe encore. Qu’on le mette en scène avec autant de problèmes, ca devient une grosse ficelle un peu pesante. Mais que Doug et les enfants s’y mêlent, que Peter se trouve enfermé dans ce rôle d'amoureux transit et on a quitté la grosse ficelle pour verser dans le burlesque.
Celia et son intrigue parallèle avec sa fille en rajoute une couche. Et quand le tout sombre corps et bien dans un final rocambolesque, absurde sans pour autant être drôle… On a une série qui offre des personnages incohérents, un délire qui me laisse froid, incapable de m’arracher un sourire ou une quelconque émotion. Dommage car après une première saison enlevée, je referme cette deuxième saison avec une vraie motivation pour ne jamais ouvrir la troisième.
Spoiler
Le mariage me semblait le point d’orgue de l’absurde facilité avec laquelle les auteurs se dépêtrent d’une situation qu’ils semblent avoir construites sans raison juste pour faire avancer l’intrigue quelque part.
Les arcs narratifs secondaires de la soudaine fortune de la fille de Celia, de la solitude acariâtre de cette dernière ou du dépucelage de Shane ne font qu’enfoncer la série dans un mauvais goût simple sans plus de message, d’arrière pensée ou de rebondissement intéressant.
Avec le sommet du dénouement ou Peter débarrasse sa femme de sa menace après un ridicule huit clos entre les associés incapables dont s’est entourés Nancy.
Pitoyable.
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