vendredi 8 avril 2011

Friday Night Lights – Saison 2


Fiche Technique :
Friday Night Lights est un drama américain dont la deuxième saison compte 15 épisodes de 43 minutes environ et qui a été diffusée pour la première fois en 2007-2008 sur NBC.

Synopsis :
La saison commence avec un coach Taylor en poste à Austin pour TMU, éloigné de sa femme, de Julie et de son nouveau bébé Gracie.

Il y a de l’eau dans le gaz entre Matt et Julie, Landry croit toujours en ses chances avec Tyra et Lyla se tourne vers la religion pour tourner la page. C’est aussi la dernière année de Smash au lycée et à ce titre une année cruciale qui doit le conduire en université.

Critique :
Le rythme s’accélère, les personnages changent, les événements se multiplient. La deuxième saison ne comptent que 15 épisodes mais il se passe beaucoup plus de choses que lors de la première. Le football y est également moins présent. On se rapproche davantage du Teen show avec une présence accrue des adultes via Tami et coach Taylor qui sont plus que jamais les personnages principaux de la série mais aussi d’autres à l’image de Corrina Williams, la mère de Smash.

Les épisodes sont plus rythmés et focussent plus sur certains aspects de l’intrigue. Il n’est pas rare de voir un épisode entier sans la moindre apparition de l’un des héros ado.

De Jason à Lyla en passant par Julie, Tyra et Matt, tous les personnages changent, souvent au gré d’événements brutaux, on fonctionne beaucoup plus dans la rupture cette saison. (En passant je regarderais la saison juste pour la nouvelle coupe de cheveux de Tyra !)

On garde malgré tout une excellente trame de fond, une bande son à tendance country/folk grandiose et les personnages clé ne sont pas trahis, leurs évolutions restent plausibles. On aborde également davantage de thèmes sensibles comme la religion, l’espoir de guérison, l’avortement, etc, et toujours sous un angle intéressant et original, via des héros auxquels nous sommes désormais attachés.

La saison deux de Friday Night Lights ne reproduit donc pas la magie si unique et particulière qui fait que la première saison reste ma saison préférée toute série confondue. On bascule vers une oeuvre plus classique, qui n’est demeure pas moins de très haute tenue, en continuant à vivre autour de personnages forts et attachants et en introduisant des thèmes de société. La réalisation, le jeu des acteurs, la bande son, l’intrigue tout reste réussi dans cette deuxième saison de Friday Night Lights.

Spoiler :
Landry qui tue par amour et la façon dont il s’en sort. Jason qui se jette du bateau et regagne la plage à la nage. Tout le périple à Mexico. Le père de Landry qui menace Tyra si elle ne quitte pas son fils. Tim Riggins se retrouvant avec un trafiquant de drogue, son frère qui couche avec son ex. Julie et Matt qui enchaînent les flirts...

Tout cela donne le tournis. On est loin du rythme de la première saison qui prenait le temps d’installer les personnages de les voir dans leur quotidien et d’étudier avec lenteur leurs relations. C’est sans doute ça la haute trahison de cette deuxième saison. On verse dans l’extraordinaire on cède à la facilité d’introduire plus de sensationnel dans l’intrigue.

La fin en queue de poisson est aussi décevante. On a l’impression qu’on s’arrête là parce que le quota d’épisodes est épuisé sans qu’il y ait d’unité scénarique à cette saison.
Pour le reste beaucoup de sujets traités avec finesse. L’entêtement de Jason à croire à sa guérison, le divorce des Garrity et la difficulté de Buddy à accepter le regard des autres et à tourner la page, Landry qui cherche à séduire Tyra (avant l’épisode du meurtre), la difficulté de la relation entre Smash et sa mère sur des choix qui vont décider de sa vie dès l’adolescence, la difficulté de travailler avec un bébé...
Et des personnage toujours plus attachants : à commencer par un Tim Riggins fabuleux tout au long de la saison, naviguant entre les déceptions amoureuses, perdu sur son amitié avec Jason, oscillant entre déprime et reprise en main et toujours si attachant d’être entier, mais aussi un Matt Saracen aux prises avec un père inadapté à la vie familiale et la difficulté de gérer ses sentiments et bien sur Tyra que l’on découvre encore mieux avec sa mère, sa soeur, sa fierté, sa force et sa candeur.

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