Fiche Technique :
Being Erica est un drama canadien dont la quatrième saison compte 11 épisodes de 42’ minutes environ. Il a été diffusée pour la première fois sur CBC en 2011.
Synopsis :
Erica entame donc la dernière phase de sa thérapie. Sam doit accoucher bientôt et Julianne se montre une associée parfois compliquée au sein de 50/50 Press. A moins que cela ne soit l’emploi du temps infernal d’Erica qui complique les choses. Car entre son boulot, sa thérapie, sa vie de famille et sa vie de couple… sur ce dernier point, il semble que la lune de miel soit finie et que les premiers nuages s’amoncellent.
Critique :
La quatrième saison était bien la saison de trop. Je rabâche que la série aurait mérité se clore sur l’apothéose de la saison 3. Le début de cette quatrième saison est particulièrement décevant : un patient par épisode que l’on ne fait qu’effleurer comme si les problèmes existentiels étaient si simples à comprendre et qu’il suffisait d’une phrase pour les résoudre ! C’est caricatural et mièvreux à la fois. Heureusement que l’on retrouve quelques personnages de la série que l’on aime bien car cela serait sinon insupportable. Les 4 ou 5 premiers épisodes de la saison ressemblent ainsi à un remake américain foiré d’Amélie Poulain.
Ca se décante un peu par la suite avec quelques bonnes surprises et un recentrage sur les personnages principaux de la série. On traite même en passant l’histoire la crainte d’Erica d’être morte en 2050, crainte que l’on avait presque oubliée. La bêtise d’Erica à chaque nouveau cas qui lui est proposé laisse songeur sur ses capacités à endosser le costume auquel elle se destine.
On a une vraie fin à la série, mi-attendue, mi-surprenante (enfin plus attendue que surprenante malgré tout). Une fin un peu cul-cul la praline. Une fin regrettable.
Spoiler :
Au hit parade de la psycho de comptoir mon cœur balance entre Josh, insupportable à force d’aimer Erica au lieu de sa sœur, ou Barbara, empêchée de se réjouir de la grossesse de sa fille par le fils caché qu’elle a du abandonner. Les deux sujets sont mauvais à la base, le deuxième réussit en plus le tour de force d’arriver comme un cheveu sur la soupe puisque personne n’en a jamais rien su (mais Barbara va le dire à tout le monde). Seulement le traitement du premier est encore pire que celui du second (le saut dans les 60s est plutôt sympathique à défaut d’autre chose).
On voit moins les amis d’Erica mais les personnages clé de la série sont tous de retour pour cette dernière saison avec fortunes diverses : Ethan a la joie d’être le « patient » d’Erica et d’une de ses nouvelles théories fumeuses, Kai revient pour un baiser fugitif et révéler la mort d’Erica et Léo ouvre finalement la porte vers l’au-delà. Il n’y a rien là de bien fantastique, reste un parfum de nostalgie.
La fin prévisible d’une Erica docteur (j’avais même deviné que sa première patiente serait Sarah à la première image où l’on distingue que c’est une femme) pourrait se révéler catastrophique s’il n’y avait l’arrêt de Dr Tom pour boucler simultanément les deux destins des deux personnages principaux de la série. Alors bien sûr on peut regretter la façon dont Dr Tom est conduit à prendre sa décision, on peut regretter les adieux par trop larmoyants mais le concept m’a tout de même agréablement surpris.
Pour le reste c’est franchement nul, Brent qui joue les machos, l’épisode de Princesse avec Julianne, la rupture puis rabibochage d’Erica avec Adam et j’en passe tant cela s’accumule tout au long de la saison.
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