Fiche Technique :
Prison Break est un drama américain dont la troisième saison compte 13 épisodes de 43 minutes environ et qui a été diffusée pour la première fois sur Fox en 2007-2008.
Synopsis :
C’est au tour de Michael d’être prisonnier et de Lincoln de vouloir l’aider à s’en sortir. Le théâtre a changé : la prison “à l’ancienne” de Sona au Panama a remplacé le pénitencier ultra moderne de la première saison. Les prisonniers y sont livrés à eux-mêmes. Ironie de l’histoire T-bag, Bellick et Mahone sont des co-pénitenciers…
Critique :
Seulement 13 épisodes pour cette saison et c’est pourtant déjà bien long. L’intrigue est plus que faible, les personnages tournent en rond.
Après un pari risqué et relativement payant lors de la deuxième saison, les scénaristes ont sans doute voulu un retour aux sources, fidèles au titre de la série. Le problème c’est que tout ce qui faisait l’originalité et la force de la saison 1 a disparu. C’est comme un mauvais remake où l’on transpose une bonne idée dans un contexte différent et où l’on perd au passage toute la subtilité et l’intérêt de l’original.
Cette saison est franchement mauvaise, il n’y a rien à attendre ni de l’intrigue ni des personnages, même des acteurs dont les prestations semblaient bonnes jusqu’ici nous laissent sur notre faim. J’ai beau chercher, je ne vois rien à sauver dans cette saison. A si peut-être le premier épisode et une scène (c.f. spoiler) !
Spoiler :
Déjà la fin de la saison deux et les queues de poisson pour arriver à retrouver Michael et T-bag et Bellick et Mahone dans la même prison lançaient cette troisième saison sur une mauvaise pente.
Si on s’en était tenu au premier épisode avec la découverte de la prison, le combat à mort, passe encore. Mais là, ça dure des plombes, on allonge la sauce avec cette histoire de kidnapping pour forcer Michael à faire s’évader James Whistler. La pitoyable déchéance de Bellick n’apporte rien. Confiné dans cet environnement, même le personnage de T-bag devient creux.
Le seul moment fort de la saison est la découverte de la tête de Sara dans la boite. C’est aussi ce qui scelle sa perte. La relation entre Michael et Sara, lentement et magistralement tissée lors de la saison 1 constituait l’un des principal ressort de l’intrigue et le personnage de Sara était attaché au succès de la série. Déjà la saison deux péchait par la difficulté à retrouver la force de ce personnage et de sa relation avec Michael. En actant de sa mort (même très réussie). Prison Break perd beaucoup.
Tellement trop quand il n’y avait déjà plus grand chose à coté.
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