Fiche Technique:
Glee est une comedy américaine dont la première saison compte 22 épisodes de 45 minutes environ et qui a été diffusée pour la première fois sur Fox en 2009-2010.
Synopsis :
Dans un lycée de l’Ohio un prof d’espagnol reprend le « Glee club » i.e. club de chant et danse. Entre les prestations des élèves (voire des adultes) qui rythment chaque épisodes, Mr Shue tente de gérer les priorités de sa vie pimentée de difficultés avec sa femme, Sue Sylvestre mène d’une main de fer ses « Cheerios » (pom-pom girls) en espérant un nouveau titre national. Et les ados sont aux prises avec les thèmes habituels des teen shows (s’affirmer ou céder à la pression sociale du milieu ambiant, découvrir et gérer sa sexualité, etc).
Critique :
Le scénario est avant tout accès sur la musique et les chorégraphies des élèves. Et c’est ce qui fait le succès de cette série, entre reprise des standards et un focus évident sur la pop contemporaine, la musique rythme les épisodes et c’est souvent réussi avec comme dans « on connait la chanson » l’utilisation de chanson pour exprimer ses sentiments du moment (souvent avec ses gros sabots) et des adaptations quelques fois très réussies.
Le reste du scénario tourne autour de la rivalité de Sue et Mr Shue et des tourments d’adolescents franchement éculés. Chaque élève a un personnage bien ancré, les rôles évoluent très peu durant la saison. On évite cependant l’écueil des intrigues interminables en plus d’être déjà vues. Très souvent un sujet est traité sur un épisode voire deux (quelques uns servent de trame de fond mais sont suffisamment bien perlés pour ne pas devenir pesants) quitte à s’offrir une fin en queue de poisson.
On a droit à tous les clichés du bien pensant américain : la black obèse qui assume, l’ado gay que le père aime malgré tout, l’ado enceinte qui refuse l’avortement, l’handicapé qui surmonte ses faiblesses via son hobby, les asiates, hyspanos et juifs de service, les diatribes sur l’amitié, à croire qu’aucun poncif ne nous sera épargné.
Au final, l’intrigue est faiblarde, sans aucune finesse ni originalité, les acteurs sont au mieux moyens, et le tout est politiquement correct à en vomir. Pourtant j’accroche à fond.
Spoiler :
Je préfère quand bon nombre de personnages restent secondaires : Mercedes apporte dans les chants mais en dehors c’est carrément dramatique et l’épisode où elle occupe une part plus importante est pour le moins laborieux. Santana en hyspano et Cherrio, « Puck » en footballeur et pseudo bad boy et Artie en handicapé volontaire versent aussi tellement dans la caricature et n’apportent en plus rien en vocal.
Finn est trop lisse pour que l’on s’attache vraiment, Brittany et ses remarques décalées de blondes stupides font sourire, mais à petite dose c’est parfait.
Reste donc Rachel et Quinn, coté ado.
Coté adulte, malgré une caricature poussée à l’extrême et les bons sentiments où l’on découvre que Sue n’est pas si méchante que cela avec sa soeur handicapée, son vote pour New Direction, le personnage apporte à la série. Mr Shue et Emma reste les meilleures personnages de la série et les moins mal joués (avec Rachel).
Le dénouement apporte aussi une certaine fraîcheur tant il semblait inévitable que New Direction batte Vocal Adrenalin et la pichnette finale de Sue est bien réussie.
Pour ce qui est des performances : pas mal de bon moments avec en favori « Don’t stop believing », la reprise de « Poker Face » et la chorégraphie de Vocal Adrénalin sur Bohemian Rapsody.
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