samedi 2 octobre 2010

Being Erica - Saison 1

Ficher Technique

Drama canadien dont la première saison a été diffusée sur CBC en 2009. Elle compte 13 épisodes de 40 à 45 minutes.

Synopsis
La série commence avec Erica qui décrit la femme épanouie qui a réussie sa vie (mariée avec un job, etc) et qui conclue sa tirade par « well I am not that girl ».

Erica a 32 ans, elle est célibataire et vient de se faire virer de son boulot de téléopératrice. Pourtant elle est plutôt belle, diplômée...

Soudain elle franchit une porte et pénètre dans le cabinet de Dr Tom, un psychiatre. Il a la faculté de pouvoir renvoyer Erica dans le passé pour lui permettre de corriger ses regrets/erreurs.

Critique
Being Erica est une série légère, dans l’air du temps, à l’image de la ritournelle de son générique. Erica va apprendre à être elle-même, et à prendre les décisions qui doivent faire son bonheur, non celles qui font plaisir à son entourage mais qui ont plombé sa vie d’adulte : s’assumer pour être heureuse.

On est comme à mi-chemin entre « Amélie Poulain » et « Code Quatum ». Si vous avez aimé les deux, vous allez adorer Being Erica. Tout n’est pas aussi facile que pour Amélie, il y a des problèmes que l’on ne résout pas ou qu’à moitié, la série n’a pas non plus la poésie du film de Jeunet mais Erica arrive quand même à réaliser énormément durant cette première saison sans jamais trahir ni faire de compromis avec son idéal. Ici, les voyages dans le temps ne sont pas expliqués et Erica reste Erica, mais elle replonge dans son passé pour corriger ses erreurs et devenir meilleure.

La série est fraîche, l’actrice est franchement excellente, Michael Riley dans le rôle du Dr Tom aussi (il faut dire que c’est un rôle en or).

Les histoires sont pleines de bons sentiments mais assez prenantes.

Ce n’est pas le chef-d’oeuvre de la décennie, les personnages secondaires sont assez limités et les idées pseudo philosophiques frisent parfois le café du commerce. Mais le concept sans être ultra original est bien trouvé, le rythme et les acteurs sont bons.

Au final on passe donc un très bon moment. A regarder pour faire une bonne cure d’optimisme.

Spoiler
Le dernier épisode avec la mort de Leo est particulier. On tournait autour de cet événement depuis le début de la série. Le traiter de but en blanc en un seul épisode est trop rapide.

Le retour après avoir transgressé l’interdit et le changement radical qui s’en est suivi change le ton de la série. Jusque-là Erica procédait par petite touche. Elle corrigeait des erreurs mais beaucoup restait dans l’ordre des choses : parce qu’Erica est Erica (et de meme pour les autres protagonistes de l’histoire) le fondement de ses choix n’est pas remis en cause et le résultat final n’est donc pas totalement différent.

Sauf qu’après avoir empêché la mort de Leo, Erica se retrouve au job de ses rêves, ses parents n’ont pas divorcé...

Les scénaristes prennent un gros risque pour le futur, mais s’ouvre également de nouveaux horizons. Sur l’épisode final, c’est plutôt raté. A revoir en saison 2.
Le reste des sujets est vraiment variés (entre l’épisode très « juif » sur la Bat Mitzvah et celui sur les jeux de rôles grandeur nature on parle de deux mondes différents) chacun y trouvera donc à boire et à manger.

Pour moi, c’est quand Erica revient en post ado à la fac pour traiter des sujets qui concernent les personnes que l’on connait (Claire, Jude, Ethan, etc). L’épisode sur Roméo et Juliette particulièrement réussi, celui où elle déclame du Britney Spears également !

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