dimanche 22 août 2010

The Bing Bang Theory - Saison 1

Ficher Technique

Comédie dont la première saison a été diffusée sur CBS en 2007/08 et compte 17 épisodes de 21 minutes. Parfois abrégée en TBBT.

Synopsis

Leonard Hofstadter, un docteur en physique expérimental au QI de 173, partage son appartement avec Sheldon Cooper, docteur en physique théorique, ayant fini sa thèse à 16 ans et au QI de 187. Ils sont inséparables d’Howard Wolowitz, un ingénieur en aéronautique juif, vivant avec sa mère et Rajesh Koothrappali, jeune astrophysicien, originaire de New Delhi, incapable de parler à une fille à moins d’avoir bu.

Toute cette petite bande de geeks vit au rythme des soirées jeux vidéos, sortie du dernier Comic book, etc.

Mais Penny, une jolie blonde venue de Nebraska s’installe dans l’appartement mitoyen à celui de Leonard et Sheldon. Elle rêve de devenir actrice mais vit de son boulot de serveuse.
Si Sheldon est trop féru de science pour s’intéresser à Penny autrement que comme un sujet d’étude sociétal, Leonard n’est lui pas insensible à ses charmes...

Critique

Le choc de ces univers, les qui pro quo, qui s’en suivent, les dialogues complètement décalés qui font mouche. La double satyre du monde des geeks et d’une fille lambda aux prétentions d’actrice ne manque pas non plus de piquant.
Les décors (la cantine de l’université en un must), les costumes (en particulier Howard et Raj dans son costume de geek indien !) ajoute à la réussite de cette série.

Les caricatures de mère juive et parents indiens manquent sans doute de profondeur mais sont franchement drôles, les relations entre Leonard et Penny quoique très prévisibles fonctionnent aussi parfaitement.
A ce sujet le recadrage du personnage de Penny entre le pilote et la suite de la saison semblait un pari dangereux mais s’est révélé gagnant : Penny était une caricature de pauvre fille franchement stupide et devient une fille banale mais loin d’être bête, ce qui permet d’avoir des dialogues avec autrement plus de réparties.
Et surtout il y a Sheldon Cooper. Jim Parsons crève l’écran. Il incarne avec brio un personnage complètement hors de la réalité, vivant dans son monde mais en pleine cohérence et harmonie avec ce monde. Et ce qui aurait autrement été une bonne comédie populaire devient la série plus drôle que j’ai jamais visionnée.
Spolier

Après un pilote en demi teinte, le premier épisode trouve vite ses marques : Sheldon ne pouvant pas dormir tellement l’appartement de Penny est en désordre et qui, surpris par Leonard en train de le ranger, le convint de l’aider dans sa tache. On y est. Dans l’absurde choc de ces deux mondes, dans le personnage de Shelton qui commence à émerger comme l’(un des) plus drôle(s) jamais créé(s), et dans les dialogues dont les réparties fusent à tout instant.
Confirmation à l’épisode 4 où Shelton insulte son chef et perd son job. Voir ce géni de la théorie sombrer dans la dépression et tenter des inventions plus foireuses les unes que les autres…
Particulièrement réussies également : Shelton conseillant/commentant Leonard sur ses états d’âme après qu’il n’ait rien osé avec Penny et se fourvoie dans une pseudo relation avec Leslie ; Shelton tombant malade au retour de Penny du Nebraska.

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