Ficher TechniqueEngrenages est une série policière française la diffusion de la première saison a débuté en 2005 sur Canal +. Elle compte 8 épisodes de 52 minutes.
Synopsis
Une enquête principale est le fil conducteur de la saison, s’y ajoute d’autres enquêtes qui peuvent occuper un ou plusieurs épisodes. Classiquement dans ce type de série on suit également en fil rouge la vie des personnages principaux et leurs relations aussi bien professionnelles que personnelles.
Il y 4 personnages principaux : un procureur, un juge d’instruction, une capitaine de police et une avocate.
L’enquête principale tourne autour du meurtre d’une brillante jeune fille roumaine que connait bien un homme d’affaire, ami d’enfance du procureur.
CritiqueAu-delà d’une intrigue principale bien ficelée (malgré quelques rebondissements très prévisibles) et qui pourrait à elle seule justifier le visionnage de cette série, ce qui fait de cette série la meilleure série française que je connaisse, ce sont la justesse des intrigues secondaires qui parviennent parfois à capter des instants de vérités saisissants et l’intérêt des personnages à la fois grâce à un jeu d’acteur souvent remarquable (la capitaine et le juge d’instruction sont bluffants) et dans les relations qui lient les acteurs de la justice française.
La vie autour du palais de justice s’organise les rapports incestueux qui se lient entre procureur et police ou entre juge d’instruction et procureur. Les petites ambition personnelles et les vocations de certains (parfois les mêmes).
On peut regretter que certaines intrigues passent un peu vite, que le format soit trop court pour développer davantage les personnages. Mais au final quel bonheur de voir la justice française (la vraie, pas une version édulcorée sauce américaine que présentent certaine fiction française) avec un tel jeu d’acteur et une vraie bonne intrigue.
Engrenage s’impose des sa première saison comme la meilleure série française que je connaisse et une des meilleures série policière tout court. Haut la main.
SpoilerL’histoire de la mort du bébé laissé par sa mère célibataire à une nounou qui l’a odieusement assassiné est très troublante. Quand le juge Roban intrigue pour impliquer la mère dans la mort, on applaudie et petit à petit le doute s’installe. Non ce n’ était pas conscient, inconscient peut-être ?
Quand en plus la presse s’en mêle simplement pour satisfaire les bas calculs des avocats qui n’ont cure de l’intérêt de leur cliente et quand le capitaine Berthaud accuse Carlson d’en être responsable mêlant rancoeur personnelle à la réalité ça touche au géniale !
Il y a toute la force de cette série dans cette passe d’arme la réalité de tous les personnages participe au dénouement et la complexité de l’ « engrenage » qui s’est petit à petit mis en place et qui a broyé une femme la poussant au suicide laisse au spectateur un sentiment mitigé et une interrogation : que c’est-il passé au juste ? Qui est responsable ?
La collusion entre homme d’affaire et homme politique sur le thème « tous pourri » est un peu agaçante et très prévisible. Le jeu de Guillaume Cramoisan, alias Benoît Faye, ne permet pas de s’attacher au personnage qui aurait pu être/se voulait plus complexe qu’un simple homme d’affaire pourri par le fric.
La relation entre la capitaine et le procureur est très bien menée. Le jeu de Caroline Proust, alias Laure Berthaud est juste exceptionnel et sans trop de maquillage sans chirurgie esthétique apparente ni tenue affriolante elle donne tant de charme à son personnage qu’elle fait mentir Pierre Clément quand il déclare ne pas la trouver belle.
Le petit jeu pour ne pas passer l’affaire à la Crime ou aux stups, les « je baque mon cul », tout ça c’est bien vu ça sonne tellement vrai ! J’aime bien le générique aussi.
Le dernier épisode qui apporte le dénouement et laisse le méchant impuni me semble le moins bon. Pas tant pour la conclusion qui se veut « à la française » réaliste mais pour le rythme auquel il s’enchaîne et son déroulé. Peut-être est-ce parce que le temps manquait en seulement 8 épisodes ?
Synopsis
Une enquête principale est le fil conducteur de la saison, s’y ajoute d’autres enquêtes qui peuvent occuper un ou plusieurs épisodes. Classiquement dans ce type de série on suit également en fil rouge la vie des personnages principaux et leurs relations aussi bien professionnelles que personnelles.
Il y 4 personnages principaux : un procureur, un juge d’instruction, une capitaine de police et une avocate.
L’enquête principale tourne autour du meurtre d’une brillante jeune fille roumaine que connait bien un homme d’affaire, ami d’enfance du procureur.
CritiqueAu-delà d’une intrigue principale bien ficelée (malgré quelques rebondissements très prévisibles) et qui pourrait à elle seule justifier le visionnage de cette série, ce qui fait de cette série la meilleure série française que je connaisse, ce sont la justesse des intrigues secondaires qui parviennent parfois à capter des instants de vérités saisissants et l’intérêt des personnages à la fois grâce à un jeu d’acteur souvent remarquable (la capitaine et le juge d’instruction sont bluffants) et dans les relations qui lient les acteurs de la justice française.
La vie autour du palais de justice s’organise les rapports incestueux qui se lient entre procureur et police ou entre juge d’instruction et procureur. Les petites ambition personnelles et les vocations de certains (parfois les mêmes).
On peut regretter que certaines intrigues passent un peu vite, que le format soit trop court pour développer davantage les personnages. Mais au final quel bonheur de voir la justice française (la vraie, pas une version édulcorée sauce américaine que présentent certaine fiction française) avec un tel jeu d’acteur et une vraie bonne intrigue.
Engrenage s’impose des sa première saison comme la meilleure série française que je connaisse et une des meilleures série policière tout court. Haut la main.
SpoilerL’histoire de la mort du bébé laissé par sa mère célibataire à une nounou qui l’a odieusement assassiné est très troublante. Quand le juge Roban intrigue pour impliquer la mère dans la mort, on applaudie et petit à petit le doute s’installe. Non ce n’ était pas conscient, inconscient peut-être ?
Quand en plus la presse s’en mêle simplement pour satisfaire les bas calculs des avocats qui n’ont cure de l’intérêt de leur cliente et quand le capitaine Berthaud accuse Carlson d’en être responsable mêlant rancoeur personnelle à la réalité ça touche au géniale !
Il y a toute la force de cette série dans cette passe d’arme la réalité de tous les personnages participe au dénouement et la complexité de l’ « engrenage » qui s’est petit à petit mis en place et qui a broyé une femme la poussant au suicide laisse au spectateur un sentiment mitigé et une interrogation : que c’est-il passé au juste ? Qui est responsable ?
La collusion entre homme d’affaire et homme politique sur le thème « tous pourri » est un peu agaçante et très prévisible. Le jeu de Guillaume Cramoisan, alias Benoît Faye, ne permet pas de s’attacher au personnage qui aurait pu être/se voulait plus complexe qu’un simple homme d’affaire pourri par le fric.
La relation entre la capitaine et le procureur est très bien menée. Le jeu de Caroline Proust, alias Laure Berthaud est juste exceptionnel et sans trop de maquillage sans chirurgie esthétique apparente ni tenue affriolante elle donne tant de charme à son personnage qu’elle fait mentir Pierre Clément quand il déclare ne pas la trouver belle.
Le petit jeu pour ne pas passer l’affaire à la Crime ou aux stups, les « je baque mon cul », tout ça c’est bien vu ça sonne tellement vrai ! J’aime bien le générique aussi.
Le dernier épisode qui apporte le dénouement et laisse le méchant impuni me semble le moins bon. Pas tant pour la conclusion qui se veut « à la française » réaliste mais pour le rythme auquel il s’enchaîne et son déroulé. Peut-être est-ce parce que le temps manquait en seulement 8 épisodes ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire