lundi 30 août 2010

United States of Tara – Saison 1


Ficher Technique
Comedy (qui n’a rien de drôle, c’est juste du au format court) dont la première saison a été diffusée sur Showtime en 2009 et compte 12 épisodes d’environ 30 minutes.

Synopsis
Tara, mariée, deux enfants, souffre de « Dissocial Personality Disordre ». Sous stress, elle se transforme en un de ses avatars : Alice, la mère au foyer tout droit sortie des 60s, T., l’adolescente qui ne pense qu’à coucher ou Buck, un homme qui aime la bière et la moto.

Max, mari et principal support, doit gérer toutes sortes de situations, non seulement avec Tara et ses avatars mais parfois aussi avec les problèmes que se créent ou ajoutent les enfants : Kate, leur fille de 16 ans et Marshall, le garçon un peu plus jeune.

Critique
Au début cela semble sans intérêt : une femme change de personnalité sans raison et cela crée des situations grotesques, même pas drôles remplies des clichés venant non seulement des avatars de Tara mais aussi des autres personnages (Kate et Marshall en particulier font particulièrement clichés).

On a envie d’arrêter au premier épisode, comme 25’ c’est court, on donne sa chance au deuxième. Un très léger mieux, pourquoi pas un troisième ?

Petit à petit la série trouve son rythme, quand en revenant périodiquement les personnages cessent d’être seulement des clichés et prennent place à part entière dans l’histoire et la vie de cet étrange foyer. Les enfants en particulier se révèlent en fait beaucoup plus complexes et profonds que l’on s’y attendait. Charmaine (la soeur de Tara) apporte également du charme, de la simplicité et le terre à terre dont la série à besoin.

Et on finit par regarder les 6 derniers épisodes avec un certain plaisir, curieux de découvrir la suite.

Au final, un bon divertissement, les acteurs sont aussi plutôt bons (Tara et les enfants en particulier), même s’il reste beaucoup de clichés et de facilités (le concept même de l’explication de Tara par ses avatars est assez facile).

Spoiler
L’arrivée du quatrième avatar, Gimme, l’aspect instinctif, bestial, de Tara est pénible (seul le jeu de l’actrice et sa mise en scène dans ce personnage sont réussis). Et comment cet animal a-t-il pu taguer le mur (comment se déplacer sur les lieus, utiliser la clé de l’appartement et écrire ?)

T. qui se tape le copain de son fils, on le voyait venir dès le début (plus avec un copain de la fille ceci dit). La encore, ça reste bien joué (sauf par le copain qui est franchement mauvais).

Buck en « booby buddy » qui finalement joue son rôle...

Bref les facilités s’accumulent.

Le final de la saison est troublant à défaut d’être décevant, on n’y apprend pas grand chose et la série continue.

Quant au parti pris du début de nous mettre les avatars un à un, on n’en voit pas la fin, c’est comme une nouvelle mauvaise série qui semble commencer à chaque fois. C’est sans doute du au format court, mais c’est franchement pénible.

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