lundi 9 août 2010

How I Met Your Mother - Saison 1


Fiche Technique
HIMYM pour les intimes. Comédie lancée en 2005 sur CBS. La première saison compte 22 épisodes de 20 à 22 minutes.

Synopsis
En 2030 Ted Mosby raconte à ses enfants comment il a rencontré leur mère. En fait plutôt comment il a vécu ses premières années dans la vie active entouré de ses proches amis : Marshall Eriksen, son copiaule de fac, juriste et sa petite amie Lily Aldrin, enseignante de maternelle ainsi que Barney Stinson, personnage atypique, autoproclamé meilleur ami de Ted et toujours en costume cravate.
A la recherche de l’âme soeur, Ted tombe sur Robin Scherbatsky, journaliste et canadienne.

Critique
Quel coup de vieux à Friends ! La série est construite sur les mêmes ressorts : de jeunes adultes qui abordent la vie active et tissent des liens d’amitié et amoureux forts. 99% des scènes se passent soit dans leur café (le « Mac Laren » a remplacé « Central Perk ») soit dans l’appartement que Ted partage avec Marshal et Lily. Et pourtant tout est nouveau, moderne. On vit dans la société actuelle, on critique et on joue des moeurs actuels et soudain on réalise que Friends a débuté en 1994 et que l’ont n’avait pas vu vieillir (et nous avec...).

Les personnages sont tous intéressants, le rythme de la série est excellent, les jeux de mots s’ajoutent aux comiques de situation. Un vrai régal. Qui est plus est les sketches touchent le plus souvent justes dans notre société actuelle.

Ne cherchez plus : l'arrêt Friends vous avez laissé orphelin, welcome back dans le monde des comédies américaines !

SpoilerLes épisodes commencent par le futur Ted qui fait face à ses enfants qui ont visiblement mieux à faire que d’écouter leur vieux déblatérer sur ses jeunes années. Au début on rit franchement et cela permet un ton décalé de narration des faits par le futur Ted et donc une liberté dans l’avancement de l’intrigue habillement utilisée lors de cette saison. Même si au bout du 22eme épisodes, on commence à se lasser...

On sait donc toujours un peu du futur mais comme c’est bien fait, ça titille notre curiosité. Le meilleure exemple est « Aunt Robin », on sait donc dès le début que l’histoire entre Ted et Robin ne s’est pas conclue par un mariage mais cela ne nous empêche pas d’en attendre les péripéties avec impatience.

De vraies trouvailles (le cor bleu) et les codes de la drague tellement bien vus (quand Ted loupe les signaux de Robin qui l’invite à l’embrasser, quand il lui parle de vie commune et d’enfant dès le début ce qui la terrorise, etc).

Barney devient très vite le personnage clé des effets comiques. Le « Suit-up » est un ressort qui semble inépuisable, le fameux « Legenda... wait for it » réussit parfaitement son comique de répétition. Son coté « Womeniser » assumé qui se plante à tout bout de champ (la fille pot de colle, le voyage à Philadelphie pour suivre 2 filles qui datent des joueurs de foot, etc) est franchement hilarant. De même ses explications de théories de vie (en fait de drague le plus souvent) d’un ton docte marchent à tous les coups.

Pour autant Ted dans sa quête romantique de l’âme soeur et qui se met dans des situations improbables qu’il gère au plus mal (« Slutty pumpkin », Victoria et Robin, etc.) ajoute un coté attachant aux situations comiques. Quant à Lily et Marshall, leur vie de couple permet d’intégrer des ressorts comiques différents et le plus souvent efficaces.

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